(Prague) PRAGUE, République tchèque Eugenie Bouchard a fait bonne impression à son retour à la compétition avec une victoire de 6-0 et 6-3 aux dépens de Veronika Kudermetova, huitième tête de série, au tournoi de Prague.

Bouchard, désormais au 330e rang mondial, participe à ce tournoi de la WTA à la faveur d’une invitation. Kudermetova occupe le 40e rang mondial.

« Je suis tellement reconnaissante d’avoir un emploi et d’avoir cette occasion et d’apprécier davantage les choses quand vous en avez été privées », a confié Bouchard.

Bouchard, de Westmount, a sauvé les cinq balles de bris contre elle et a gagné 72,7 % de ses points avec sa première balle de service.

Kudermetova a remporté seulement 44,4 % de ses points à l’aide de sa première balle de service.

« Je ne savais pas à quoi m’attendre en ce qui concerne mon niveau. J’ai joué mieux que ce à quoi je m’attendais. Je voulais seulement être là mentalement quoiqu’il arrive et je suis fière de ma concentration pendant le match », a ajouté Bouchard.

Bouchard, qui a déjà occupé le 5e rang mondial et finaliste à Wimbledon en 2014, a dégringolé au classement ces dernières années. Cette victoire devrait lui permettre de s’installer autour de la 300e position.

Bouchard affrontera au deuxième tour la gagnante de la confrontation entre la Slovène Tamara Zidansek et la Tchèque Katerina Siniakova.

Le tournoi de Prague est l’un des deux tournois au programme en cette deuxième semaine de la relance du circuit de la WTA dans la foulée de la pandémie de COVID-19. Les activités du circuit ont été interrompues en mars.

Bouchard a raté tout le mois de février en raison d’une blessure à un poignet. Elle était à bord d’un avion en direction d’un tournoi au Mexique lorsque la pandémie a frappé en mars, entraînant l’annulation de l’évènement.

Bouchard a disputé trois évènements hors concours pendant la pause, et a précisé que cela l’avait certainement aidée.

« J’ai essayé de considérer tout ça comme s’il s’agissait de quatre mois d’entraînement supplémentaires, a-t-elle dit. C’était difficile de le faire jour après jour sans horaire et sans même savoir quand la compétition allait reprendre. On se demande : ‟pourquoi je fais tout ça ?” Mais avec mes entraîneurs, nous avons essayé de rester concentrés et motivés pour l’utiliser à notre avantage. Je suis fière de moi parce que je sens que j’y suis arrivée. »