Évoquant la « situation exceptionnelle » provoquée par la pandémie de la COVID-19, les dirigeants de Tennis Canada ont annoncé jeudi l’annulation de tous les tournois nationaux et internationaux prévus jusqu’au 31 octobre.

L’annonce survient à quelques jours de ce qui aurait dû être le début des volets féminin et masculin de la Coupe Rogers à Montréal à Toronto, respectivement. Les deux évènements, qui devaient être présentés du 10 au 16 août, ont été reportés à 2021.

Au total, neuf tournois ont été annulés, dont quatre devaient avoir lieu au Québec. La liste inclut le Challenger de Saguenay, une épreuve professionnelle féminine de l’ITF dotée d’une bourse de 60 000 $, qui devait être présentée du 19 au 25 octobre.

La Coupe Leblanc, un tournoi junior du Circuit World Tour de l’ITF, prévu du 12 au 19 septembre à Québec, est lui aussi annulé.

Dans un communiqué, Tennis Canada dit continuer de suivre de près la situation causée par le coronavirus et reste en contact avec l’Agence de la santé publique du Canada et les diverses organisations de tennis nationales et internationales.

Compte tenu de l’évolution de la crise aux quatre coins de la planète, des recommandations des représentants de la Santé publique et des restrictions de déplacements toujours en vigueur entre certains pays, Tennis Canada juge qu’il est plus prudent d’annuler ces tournois pour assurer la santé et la sécurité de tous.

« L’annulation de ces tournois n’est évidemment pas un scénario idéal, mais la santé et la sécurité des joueurs, de leur équipe, des amateurs et des collectivités hôtes responsables de ces compétitions demeurent notre priorité absolue », a mentionné Hatem McDadi, premier vice-président du développement du tennis de Tennis Canada, dans un communiqué.

« Nous surveillons donc de près ce qui se passe ailleurs dans le monde alors que nous nous préparons pour un retour sécuritaire à la compétition au niveau national et international. »

Michael Downey, président et chef de la direction de Tennis Canada, a rappelé que l’organisation avait dû annuler une trentaine de tournois s’adressant à toutes les catégories de joueurs depuis le début de la crise.

À cela, a-t-il aussi noté, s’ajoutent les pertes financières liées au report de la Coupe Rogers, un évènement qui contribue au développement du tennis au Canada.

« Nous savons que la situation n’est guère plus facile pour les associations provinciales de tennis, les clubs et les municipalités. Il va sans dire qu’il s’agit d’une période très difficile pour toute l’industrie du tennis. Toutefois, nous continuons de nous engager à prendre des décisions qui favorisent un environnement sportif sécuritaire. »