(Sydney) Après avoir déclaré forfait pour les Internationaux des États-Unis, l’Australien Nick Kyrgios a dit jeudi qu’il y avait « très peu de chances » de le voir voyager en Europe pour participer à Roland-Garros, à cause de la pandémie de coronavirus.

« Si je devais jouer, je préférerais probablement aller en Europe (plutôt qu’aux États-Unis, NDLR) à cette époque de l’année, avec tout ce qui se passe », a d’abord indiqué le 40e mondial à la chaîne de télévision australienne Channel Nine.  

Mais « il y a très peu de chances que je joue en Europe », a-t-il embrayé. « Pour être honnête, elles sont presque nulles ».  

« Je vais utiliser ce temps pour rester à la maison, m’entraîner, être avec ma famille, avec mes amis, et juste agir de manière responsable et attendre de meilleures circonstances pour jouer », a-t-il ajouté.  

Samedi dernier, l’Australien avait annoncé qu’il ne se rendrait pas à New York pour y disputer les Internationaux des États-Unis (31 août-13 septembre) en raison des risques sanitaires aux États-Unis.

Mardi, c’est l’Espagnol tenant du titre Rafael Nadal qui a fait de même, pour les mêmes raisons, pointant également la « folie » du nouveau calendrier ATP, qui prévoit coup sur coup les Internationaux des États-Unis et Roland-Garros (27 septembre-11 octobre), chacun précédé d’un Masters 1000, celui de Cincinnati relocalisé à New York et celui de Rome.

Chez les femmes, la N.1 mondiale australienne Ashleigh Barty ne sera pas non plus du voyage à New York, en raison des « risques importants » liés à la pandémie.

Kyrgios a par ailleurs émis des doutes sur la tenue du premier tournoi du Grand Chelem 2021, chez lui en Australie : « C’est une triste période pour Melbourne, je ne suis pas sûr que les Internationaux d’Australie puissent avoir lieu », en janvier prochain, comme prévu.  

Ces dernières semaines, l’Australien a fortement critiqué Novak Djokovic et les joueurs ayant participé à l’Adria Tour, un tournoi exhibition à travers les Balkans organisé par le Serbe N.1 mondial, avec public et sans distanciation, lors duquel plusieurs joueurs, dont Djokovic, ont été contaminés par la COVID-19.