Le Canadien Milos Raonic s'est qualifié pour les quarts de finale aux Internationaux d'Australie grâce à un gain de 6-1, 6-1, 7-6 (5) aux dépens de l'Allemand Alexander Zverev, lundi.

Originaire de Thornhill, en Ontario, Raonic n'a fait qu'une bouchée de Zverev, disposant de la quatrième raquette mondiale pour la deuxième fois de sa carrière. C'est la quatrième fois que Raonic, 16e tête de série, poursuit son chemin à Melbourne au-delà du quatrième tour.

Au prochain tour, il fera face Français Lucas Pouille, 28e tête de série, tombeur du Croate Borna Cilic, classé 11e. Pouille est venu de l'arrière pour l'emporter 6-7 (4), 6-4, 7-5, 7-6 (2).

Après avoir été perdu son service dès le premier jeu, Raonic a enchaîné les six jeux suivants pour s'emparer du premier set en 34 minutes.

Tirant de l'arrière 4-1 en deuxième manche, Zverev a explosé et a fracassé sa raquette au sol. L'Allemand de 21 ans a commis 10 doubles fautes, dont cinq durant la deuxième manche.

En 2016, Raonic, 17e mondial, avait réussi à atteindre les demi-finales.

Tête de série no 23, Pablo Carreno Busta a quitté le court en criant à l'officiel en raison d'une mésentente survenue dans le bris d'égalité final de sa défaite de 6-7 (8), 4-6, 7-6 (4), 6-4, 7-6 (8) aux mains du Japonais classé huitième Kei Nishikori. Le marathon de cinq heures et cinq minutes est le plus long match du tournoi jusqu'ici.

En quarts, Nishikori fera face au favori et sextuple champion de la compétition Novak Djokovic, qui a fait fi de deux chutes et d'une série d'échanges éreintants en fond de court - l'un des points a nécessité 42 échanges - pour vaincre la 15e tête de série Daniil Medvedev 6-4, 6-7 (5), 6-2, 6-3.

Après avoir mis trois heures et 15 minutes à se défaire de Medvedev et retrouver les quarts de finale pour la première fois en trois ans à Melbourne, Djokovic a trouvé le moyen de blaguer pendant l'entrevue d'après-match, déclarant sur le court: «Comme je suppose que mon prochain adversaire regarde, je me sens fabuleusement bien. Je ne me suis jamais senti aussi frais et dispos de ma vie».