Vasek Pospisil a joué à un très haut niveau au cours de sa carrière de 10 ans sur le circuit de l'ATP. Il est prêt à retrouver ce niveau en vue des prochaines années, qui devraient être les meilleures de sa carrière.

Ne reste plus qu'à obtenir la coopération de son dos.

Pospisil a été ennuyé par des maux de dos une première fois en 2014 et ces problèmes ont ressurgi à la fin de la dernière campagne. Il prévoit reprendre l'entraînement en décembre, en vue de la saison 2019.

«J'ai eu une bonne fin de saison. Je n'ai pas eu de très bons résultats lors de gros événements, mais des victoires importantes néanmoins, a déclaré Pospisil. J'ai trouvé que je jouais du bon tennis.»

De 2013 à 2016, Pospisil a montré son potentiel autant en simple qu'en double. Il a atteint le carré d'as de la Coupe Rogers en 2013, avant de grimper au 25e rang du classement mondial au début 2014, un sommet pour lui.

Il a remporté le double à Wimbledon cette année-là et a participé à une première finale en simple, à Washington. Il a grimpé au quatrième rang mondial en double en 2015 et semblait parti pour la gloire.

Mais deux années plus difficiles l'ont forcé à se contenter de plusieurs tournois du circuit Challenger ou encore le tableau des qualifications de tournois de l'ATP.

Il a par contre démontré certains signes encourageants en fin de saison. Sa victoire la plus impressionnante de la saison est survenue à Anvers, quand il a éliminé Milos Raonic en huitièmes de finale en octobre. Cette victoire l'a d'ailleurs grandement encouragé.

«Je trouve que je joue du meilleur tennis maintenant, croyez-le ou non, qu'en 2016. Il me reste à stabiliser le tout. Il y avait toujours quelque chose qui n'allait pas - ma condition physique, les blessures, mon entraîneur. C'est difficile d'être confiant dans ces conditions. [...] Je trouve que c'est davantage ce qui a fait défaut au cours des dernières années que mon jeu.»

Des problèmes au dos se sont manifestés récemment, une blessure semblable à ce qui l'avait affecté en 2014. Il a dû se retirer de son match de qualification contre Benoît Paire aux Masters de Paris le mois dernier.

«Le disque est un peu enflé, a expliqué Pospisil. J'ai aussi une inflammation nerveuse, alors je ressens de la douleur jusque dans la jambe.»

Le Vancouvérois n'a pas encore déterminé une date précise de retour à l'entraînement, mais il prévoit de prendre au moins une autre semaine de repos.

«J'aimerais bien me retrouver entre les 25e et 50e échelons, comme lors de mes meilleures années. Au niveau technique, mes meilleures saisons devraient encore être devant moi. J'atteins le sommet de ma carrière. Je ne vois aucune raison de ne pas revenir au niveau que j'ai connu.»

Pospisil a toutefois mis le double en veilleuse pour se concentrer sur le simple. Il disputera quelques tournois choisis la saison prochaine et aimerait bien qu'on fasse appel à lui pour le double de la Coupe Davis, en février. Si sa santé le lui permet.

Classé 70e au monde, Pospisil a gagné 512 000 $  US la saison dernière pour porter ses gains en carrière à 5,29 millions.

«La dernière saison a été bien, avec beaucoup de stabilité, a-t-il analysé. Ne restent que quelques trucs à apprendre pour passer au prochain niveau, à celui où je me trouvais. Ce ne sont que des détails. [...] Je suis optimiste.»