Nick Kyrgios, autant réputé sur le circuit pour ses qualités de joueur que pour ses coups de sang, a confié à la presse australienne mercredi qu'il avait entrepris de consulter des psychologues afin de se renforcer mentalement.

«J'ai commencé à consulter des psychologues afin d'essayer de me renforcer mentalement», a déclaré le joueur de 23 ans au quotidien Canberra Times.  

«J'ai probablement trop traîné avant de le faire. Mais ça y est, je m'y suis mis, je me sens plus libéré d'en parler, et j'ai le sentiment que je n'ai plus à le cacher», a précisé l'Australien.

«J'ai dû lutter cette année avec des problèmes sur et hors du court», a ajouté Kyrgios, qui a dû écourter sa saison en octobre après le tournoi de Moscou, où il avait déclaré forfait à cause d'une blessure au coude.

Kyrgios, qui s'estime «très chanceux» d'accomplir une telle carrière de tennisman professionnel, a aussi annoncé qu'il allait modifier à l'avenir son calendrier afin de ne pas répéter les mêmes erreurs que ces deux dernières années.

«Je suis en train de travailler avec mon staff afin de trouver le bon équilibre dans mon calendrier, ce que je pense ne pas être parvenu à faire ces deux dernières années, que je n'ai pas pu terminer», a précisé Kyrgios, en proie également à des pépins physiques.

L'image qui restera de lui cette année est celle d'un joueur désemparé face au Français Pierre-Hugues Herbert aux Internationaux des États-Unis: ce jour-là, l'arbitre Mohamed Lahyani était descendu de sa chaise pour venir lui parler, et lui avait notamment dit «vouloir l'aider» et qu'il valait mieux que ça.

L'Australien avait finalement gagné ce match.

Descendu à la 37e place mondiale après être monté jusqu'au 13e rang, Kyrgios a abandonné en 2018 au jeune Alex De Minaur le statut de no 1 australien.