L'Ontarien Milos Raonic sera en vedette lors du programme de soir à la Coupe Rogers à Toronto, lundi.

Le tennisman de Thornhill, 30e à l'ATP, sera confronté au Belge David Goffin, 10e tête de série.

Ce match sera suivi d'un duel entre le Croate Borna Coric et le Britanno-Colombien Vasek Pospisil, de Vernon.

Peter Polansky, de Toronto, lancera le programme de la journée en se mesurant à Matthew Ebden, de l'Australie.

On enchaînera avec Jack Sock face à Danill Medvedev avant le retour de l'unifolié, mais en double: Denis Shapovalov et Félix Auger-Aliassime, opposés à Novak Djokovic et Kevin Anderson.

Mardi, Shapovalov aura comme rival le Français Jérémy Chardy, tandis qu'Auger-Aliassime va jouer contre Lucas Pouille, de l'Hexagone lui aussi.

Raonic s'amène au tournoi dans une position différente de celles qu'il a connues ces dernières années, Shapovalov l'ayant devancé comme Canadien le mieux classé (26e).

Mais Raonic, qui a atteint le troisième rang mondial, il y a deux ans, tempère en disant que de toute façon, il n'a jamais eu l'impression de devoir porter le tennis canadien sur ses épaules.

«C'est plaisant que d'autres gars aient du succès, mais quant à moi ça n'a jamais été un fardeau, a dit Raonic. J'essaie juste de faire de mon mieux à toutes les occasions. C'est vraiment agréable que d'autres Canadiens montent en flèche, mais ce n'est pas comme si ça me facilitait la tâche sur le terrain.»

Le dernier duel Raonic - Goffin a eu lieu à Madrid l'an dernier, se terminant en faveur du Belge. Mais en huitièmes de finale à Wimbledon, en 2016, Raonic s'est imposé en effaçant un retard de deux sets.

Raonic vit un parcours de hauts et de bas depuis ce temps, incluant une déchirure au quadriceps sur le gazon anglais, le mois dernier.

«J'imagine que j'ai le luxe d'avoir été blessé quelques fois, alors j'ai cette expérience-là dans ma trousse à outils, a t-il dit, faisant rire les journalistes. Je sais comment repartir à neuf.»

Shapovalov a vaincu Chardy lors de leur seul affrontement, à Wimbledon cette année. L'an dernier à Montréal, il a enflammé les partisans en battant Rafael Nadal et en atteignant les demi-finales, où Alexander Zverev l'a battu. L'Allemand allait triompher en finale.

«J'ai toujours tendance à offrir du bon tennis à Montréal ou à Toronto, a dit Shapovalov, qui a grandi à Richmond Hill, non loin du site du tournoi. Je suis assez confiant en ce moment. Si je joue bien, je pense être capable de battre n'importe qui.»