Le genou de Rafael Nadal va bien. Le numéro 1 mondial, gêné par une blessure en fin de saison dernière, n'a laissé que trois jeux (6-1, 6-1, 6-1) au Dominicain Victor Estrella Burgos, 79e mondial, au premier tour des Internationaux d'Australie, lundi à Melbourne.

«Aucun problème»

Contraint à l'abandon pendant le Masters en novembre, l'Espagnol, finaliste sortant, avait préféré renoncer à son tournoi de rentrée, à Brisbane. Il n'avait disputé qu'une exhibition à Kooyong pour se roder. Mais sa performance a dissipé les doutes sur son état physique.

Ne portant aucun bandage et se déplaçant sans problème, il a assommé Estrella Burgos du fond du court, réussissant pas moins de huit bris. «Aucun problème. Si je n'avais pas été prêt, je ne serais pas venu», a dit le Majorquin, âgé de 31 ans, qui affrontera au deuxième tour l'Argentin Leonardo Mayer (52e).

Sans Williams au deuxième tour

Pour la première fois depuis vingt ans, il n'y aura pas de Williams au deuxième tour après la défaite de l'aînée Venus, la seule à représenter sa famille à Melbourne où sa soeur Serena a renoncé à venir à la suite de la naissance de sa fille.

L'Américaine, âgée de 37 ans, est tombée face à la jeune Suissesse Belinda Bencic, née en 1997, la dernière année où ni Venus ni Serena n'étaient au deuxième tour du Grand Chelem d'ouverture de la saison. Ce tirage n'était pas un cadeau pour la quintuple championne de Wimbledon car Bencic, si elle n'occupe que la 78e place mondiale, reste un des grands espoirs du circuit. Septième mondiale en 2016, à l'âge de 18 ans, elle a traversé une très mauvaise passe la saison dernière, mais pouvait rebondir à tout moment.

Elle s'était échauffée de la meilleure façon en remportant la Coupe Hopman, une épreuve mixte de préparation, avec Roger Federer. «J'ai beaucoup appris, sur le court et en dehors», a dit la joueuse, suivie pendant son match par les parents de l'idole, installés dans sa loge.

Un lundi noir pour les Américains

Onze éliminés sur quatorze engagés! La première journée a été catastrophique pour les États-Unis, qui ont notamment perdu trois des quatre demi-finalistes des derniers Internationaux des États-Unis: Venus Williams, Sloane Stephens, celle qui avait soulevé la coupe à New York, et Coco Vandeweghe, parvenue aussi dans le dernier carré à Melbourne en 2017. Chez les hommes, John Isner et Jack Sock ont également perdu.

Dimitrov en vitesse

L'un des favoris pour le titre, Le Bulgare Grigor Dimitrov n'a pas gaspillé d'énergie face à l'Autrichien Dennis Novak, 226e mondial, balayé 6-3, 6-2, 6-1 en 1h 38 min. Le vainqueur du Masters en novembre, troisième joueur mondial, n'a pas à se plaindre du tirage au sort. Il jouera de nouveau contre un qualifié au deuxième tour.

Rublev use l'inusable

Gagner un marathon contre David Ferrer, l'un des joueurs les plus tenaces du circuit, n'est pas donné à tout le monde, même si l'Espagnol, âgé de 35 ans, n'est plus que 33e mondial. C'est ce qu'a réussi le jeune Russe Andrey Rublev, en cinq sets, 7-5, 6-7 (6/8), 6-2, 6-7 (6/8), 6-2 et 3 h 50 min. Le Moscovite, âgé de 20 ans, 32e mondial, est très attendu après sa percée de 2017 (quarts de finale aux Internationaux des États-Unis).