Novak Djokovic, 4e mondial, s'est qualifié mardi pour les quarts de finale de Wimbledon, après avoir surmonté des douleurs à l'épaule droite contre le Français Adrian Mannarino, battu 6-2, 7-6 (7/5), 6-4, et a critiqué à son tour l'état du gazon.

L'ancien numéro 1 mondial, triple vainqueur du tournoi londonien (2011, 2014, 2015), n'a pas traîné sur le court central, accroché seulement dans le deuxième set par le Français, 51e mondial.

Mais il a dû composer avec une épaule douloureuse. Il s'est fait masser par un kiné durant le dernier set et avait demandé à voir un médecin en début de partie, après seulement trois jeux.

«On verra pour mon épaule. C'est quelque chose que je traîne depuis un moment mais cela ne m'empêche pas de jouer», a affirmé le Serbe après le match tout en critiquant l'état du court central.

«Les terrains ne sont pas super cette année et beaucoup de joueurs pensent la même chose que moi. Je suis certain que les jardiniers sont les meilleurs du monde mais le gazon reste la surface la plus difficile à maintenir en état», a expliqué «Djoko» qui a fait remarquer à l'arbitre de chaise qu'il y avait un «trou au milieu du court».

D'autres joueuses et joueuses se sont plaints en effet des terrains cette année, dont le numéro 1 mondial et tenant du titre, le Britannique Andy Murray, qui a trouvé le vénérable court central de moins bonne qualité que les années précédentes.

«Le court central est différent. Il n'est pas aussi détruit que les autres. Le "grip" de l'herbe était bon», a estimé pour sa part Mannarino.

Djokovic affrontera en quarts de finale le Tchèque Tomas Berdych, 15e mondial et demi-finaliste en 2016.

Le huitième de finale Djokovic-Mannarino, initialement programmé lundi, avait été décalé à mardi par les organisateurs en raison de la fin tardive du match entre Gilles Muller et Rafael Nadal. Le Luxembourgeois a battu l'Espagnol 15-13 au cinquième set alors que la lumière du jour commençait à décliner.