Roger Federer, qui dispute cette semaine le tournoi sur gazon de Stuttgart, a défendu lundi son choix de ne pas participer à Roland-Garros, en raison de douleurs récalcitrantes au dos, assurant qu'il n'avait pas été motivé par la météo pluvieuse.

« La décision de ne pas jouer à Paris était la bonne. Je n'avais pas envie de venir juste pour le record, de passer un ou peut-être deux tours et de prendre un gros risque », a affirmé le Suisse, qui n'avait jamais manqué un tournoi du Grand Chelem excepté l'US Open en 1999 (65 participations), année de ses débuts aux Internationaux de France.

« J'ai été étonné d'entendre que certains pensaient que je m'étais retiré à cause de la météo [...] Ça n'a rien à voir avec ça. Soit tu es assez fort, soit tu ne l'es pas », a-t-il poursuivi. « Après aussi longtemps, ça n'est pas grave de rater un Majeur. Ce n'est pas l'essentiel de toute façon: l'essentiel, c'est la santé, me sentir bien pour le reste de la saison, de ma carrière et de ma vie. »

Le joueur de 34 ans a également eu un mot pour son cadet de cinq ans Novak Djokovic, qui a remporté sur la terre battue parisienne le dernier titre majeur qui manquait à son palmarès: « Pour le tennis, c'est fantastique [...] C'est de classe mondiale, c'est rare. Il l'a fait à la dure, c'est merveilleux de voir que ça a réussi. »

Le N.3 mondial, qui assure se sentir « vraiment bien », fera ses débuts à Stuttgart au deuxième tour, première étape de sa préparation pour Wimbledon. « Ce sera une bonne semaine si je vais jusqu'au court et que je joue un match. Ça sera une grande semaine si j'arrive en demi-finale et un rêve de gagner », a-t-il conclu.