Novak Djokovic souhaite ardemment conquérir Roland-Garros, et cette quête sur terre battue s'amorce la semaine prochaine au Masters de Monte-Carlo, où il est le champion en titre.

Le favori serbe compte 11 grands tournois à son palmarès, mais Paris manque à sa collection. Rafael Nadal l'a vaincu en finale deux fois et l'an dernier, c'est Stan Wawrinka qui a remporté le match ultime à ses dépens.

« Je n'aime pas le mot ''obsession'', parce que ça ne vient pas d'une émotion appropriée, a dit Djokovic. Cela dit, c'est sûr que je suis plus motivé que jamais à y offrir mon meilleur tennis. »

Nadal, battu par le Serbe en demi-finale à Monaco, l'an dernier, a régné sur la principauté de 2005 à 2012, jusqu'à un revers contre Djokovic en 2013, en finale.

Depuis qu'il a vaincu Djokovic en finale new-yorkaise de 2013, l'Espagnol a perdu 10 de leurs 11 confrontations, la seule victoire étant celle de 2014 à Roland-Garros, là encore en finale.

« Jusqu'à nouvel ordre, c'est lui le favori à chaque tournoi, a dit Nadal, l'air résigné. Son jeu est incroyablement dynamique. »

Depuis le début de 2015, Djokovic a atteint le dernier match dans 19 tournois sur 21, obtenant 15 titres.

À la fin février, l'Espagnol Feliciano Lopez l'a battu en quarts de finale à Dubai - victime d'une infection à un oeil, Djokovic a dû se retirer après avoir perdu le premier set.

Cela laisse donc Ivo Karlovic, puissant serveur croate, comme seul autre tennisman à l'avoir battu ailleurs qu'en finale, depuis le début de cette période. Il s'est imposé en janvier 2015, en demi-finale au Qatar.

Le récent triomphe de Djokovic à Miami était son 28e en série Masters, un de plus que Nadal. Il a aussi rejoint Andre Agassi avec six consécrations là-bas, en plus de réussir le doublé Indian Wells-Miami pour une troisième année de suite.

« D'un côté, oui, je suis agréablement surpris de ce que je viens d'accomplir, a dit Djokovic qui, à 28 ans, s'approche des 100 millions de dollars en bourse en carrière. Mais d'un autre côté, j'ai toujours eu ce genre d'attentes envers moi-même. Chacun atteint son apogée à un moment différent et dans mon cas, nous y sommes. »