La Fédération internationale de tennis (ITF) a maintenu sa décision de déplacer un match de Coupe Davis qui devait être disputé en israël pour des raisons de sécurité en plus d'accepter une demande similaire pour un match devant être joué en Ukraine.

L'ITF a rejeté l'appel de l'Association de tennis d'Israël au sujet de sa décision rendue la semaine dernière pour le match éliminatoire du Groupe mondial, du 12 au 14 septembre prochain contre l'Argentine, en raison du conflit dans la bande de Gaza. Le match devait être disputé à Tel-Aviv.

Israël a jusqu'à jeudi pour soumettre à l'ITF un site dans un pays neutre pour disputer cette rencontre.

«L'ITF a convenu avec le comité de la Coupe Davis qu'il était de sa responsabilité d'assurer la sécurité des joueurs, des officiels et des spectateurs et que celle-ci ne pouvait être adéquatement assurée en Israël aux dates prévues pour cet affrontement», a déclaré la fédération.

Le conseil d'administration de l'ITF a aussi maintenu l'appel remporté par la Belgique au sujet de son duel qu'elle devait disputer à l'Ukraine à Kiev et qui a été déplacé.

«Cette manche ne sera pas disputée en Ukraine», a confirmé l'ITF.

Comme pour Israël, l'Ukraine peut choisir un site neutre. Elle a cinq jours pour soumettre l'endroit où elle désire jouer ce match.

«Bien que le conflit ait lieu dans l'est de l'Ukraine, des manifestations à Kiev pas plus tard que jeudi dernier indiquent que la sécurité pourrait représenter un problème.»

Si les sites neutres proposés par Israël et l'Ukraine sont retenus par le comité de la Coupe Davis, les deux pays seront considérés comme les nations hôtesses et pourront choisir la surface de jeu. S'ils ne sont pas retenus, le comité pourra alors choisir des sites neutres ou décider de jouer ces matchs en Argentine et en Belgique.

«C'est toujours un choix difficile pour l'ITF de déterminer le site des rencontres, a indiqué le président de l'ITF, Francesco Ricci Bitti. Toutefois, la sécurité des joueurs, des officiels et des spectateurs doit avoir la priorité et le conseil d'administration croit qu'il n'aurait pas été prudent de disputer ces matchs en Ukraine et en Israël en raison des conflits actuels.»