Le numéro 1 mondial Rafael Nadal a expliqué lundi aborder le Masters 1000 de Paris-Bercy avec surtout l'envie de «terminer la saison en bonne santé», sans trop se soucier de savoir s'il finirait ou non l'année à la première place du classement de l'ATP.

Q: Comment vous êtes-vous préparé pour ce tournoi?

R: «En restant à la maison avec ma famille et mes amis. J'ai joué au golf et un peu au tennis aussi. Mais pas la semaine juste après Shanghai parce que je me sentais fatigué. J'ai également préféré annuler ma participation au tournoi de Bâle (Suisse). J'en suis désolé parce que c'est un super tournoi où il y eu une belle finale. Mais jouer des matchs à l'intérieur durant trois semaines d'affilée n'aurait pas été bon pour ma condition physique et mes genoux. J'ai donc préféré me reposer et j'espère être prêt pour ce tournoi. Je n'ai pas eu la chance de jouer ici depuis 2009 et je suis vraiment content et excité à l'idée de revenir à Paris.»

Q: Vous pouvez pratiquement assurer la place de numéro 1 mondial ici. Est-ce une source de motivation supplémentaire?

R: «J'ai la même motivation pour n'importe quel tournoi auquel je participe. Peu importe que je l'aie gagné deux, cinq ou zéro fois. J'essaie d'évoluer à mon meilleur niveau partout. Finir numéro 1 ou pas ne m'inquiète pas. Ce n'est pas mon objectif. Ce que je veux, c'est terminer la saison en bonne santé. Ce qui me motive, c'est de savoir que je vais être en forme, de bien jouer et d'être capable de battre n'importe qui. Cela m'a réussi cette année. J'ai fait beaucoup mieux que ce à quoi je m'attendais. Je vais essayer de terminer de bonne manière ici et au Masters de Londres. Si j'en suis capable tout en restant numéro 1, ce serait super. Si ce n'est pas le cas, cela restera de toute façon l'une des meilleures saisons de ma carrière.»

Q: Vous avez commencé plus tard cette année (en février). Vous sentez-vous du coup plus frais que les années précédentes au moment d'attaquer Bercy?

R: «C'est vrai, je ne me sens pas épuisé comme les autres années. Je me sens relax avec moins de pression. J'ai toujours été motivé par le passé mais je n'étais pas dans les meilleures conditions pour bien jouer. Le Masters de Londres est important. Je n'ai jamais vraiment eu la chance de bien y jouer, sauf en 2010 (finale perdue face à Roger Federer, Ndlr). Les autres années, ce n'était pas bon. J'espère que cela changera cette année.»

- Propos recueillis en conférence de presse