Les vedettes américaines du tennis Serena et Venus Williams étaient attendues mardi à Lagos dans le cadre d'une tournée pour la promotion des droits des femmes dans deux pays africains.

Les soeurs Williams se partagent pas moins de 22 titres individuels en tournois du Grand Chelem.

Leur tournée africaine a pour but de promouvoir «le rôle de la femme dans l'évolution des mentalités et dans leur soutien au développement à tous les niveaux à travers le continent africain», a indiqué un communiqué de l'initiative «Breaking the mold», dont elles sont ambassadrices.

Au Nigeria, jusqu'au 2 novembre, Serena, 31 ans, et sa soeur aînée Venus, 32 ans, doivent participer à des entraînements de tennis dans un club privé, assister à un cours donné à des jeunes filles sur la puberté, et enfin jouer un match d'exhibition, avant de partir pour l'Afrique du Sud.

«Elles viennent à Lagos pour encourager les femmes à casser le moule qui les empêche d'exploiter leur propre potentiel», ajoute le communiqué.

Les inégalités hommes-femmes sont un problème récurent au Nigeria, le pays le plus peuplé d'Afrique avec environ 160 millions d'habitants. Ces disparités sont d'autant plus criantes dans le nord du pays, à majorité musulmane.

Le Nigeria est 118e sur 134 pays référencés dans l'indice d'inégalité entre hommes et femmes, selon une étude britannique publiée en mai.