Milos Raonic n'en finit plus d'étonner par son assurance et son calme. Il en a encore donné une belle démonstration, hier soir à Toronto, en disposant avec aplomb du Serbe Viktor Troicki, 6-3, 6-4.

Raonic est 16e favori cette semaine à Toronto et subit la pression d'être le joueur canadien le mieux classé de l'histoire (21e). Dans la Ville reine, on s'attend à ce qu'il lutte pour le titre et le joueur de 21 ans l'assume sans problème.

>>>Discutez de l'actualité du tennis sur le blogue de Paul Roux

«C'était un bon premier match, a-t-il expliqué. Les spectateurs m'ont beaucoup aidé et il n'était pas question de les décevoir. Je suis à l'aise sur cette surface et cela m'aide à faire la transition depuis le gazon de Wimbledon...»

Le Canadien pourrait justement affronter le médaillé d'or olympique Andy Murray, demain, au prochain tour. Le Britannique n'est toutefois arrivé à Toronto qu'hier en fin de journée et il devra jouer son premier match - aujourd'hui contre l'Italien Flavio Cipolla - pratiquement sans avoir eu une seule vraie séance d'entraînement sur le ciment.

Pospisil et Dancevic battus

Plus tôt dans la journée, les autres joueurs canadiens ont subi l'élimination. Sans doute encore éprouvé par son marathon victorieux de la veille, Vasek Pospisil s'est incliné 5-7, 4-6, devant l'Argentin Juan Monaco, 10e joueur mondial et 7e favori à Toronto.

Pospisil, 104e mondial, n'a pas été déclassé, mais il lui a manqué l'endurance pour soutenir les échanges devant le très régulier Monaco. «J'étais vidé, a-t-il reconnu. J'avais mal partout quand je me suis réveillé ce matin et cela ne s'est pas amélioré par la suite...»

De son côté, Frank Dancevic (123e) a été battu 3-6, 5-7 par le Kazakh Mikhail Kukushkin, 69e mondial. Dancevic a été blessé plus tôt cet été et il n'est revenu au jeu que tout récemment. On ne pouvait logiquement s'attendre à beaucoup mieux de sa part.

En double, Philip Bester et Adil Shasmadin ont bien failli causer la surprise en ne s'inclinant que 4-6, 6-4 et 11-13 devant les Français Jeremy Chardy et Gilles Simon.