Andy Murray a passé avec succès son premier test sérieux jeudi au deuxième tour de Wimbledon en battant en quatre sets 7-5, 6-7 (5/7), 6-2, 7-6 (7/4) le Croate Ivo Karlovic, qui s'est plaint après le match d'avoir été floué par les arbitres.

Les juges de ligne du Central ont signalé pas moins de 11 fautes de pied du géant de 2,06 m, dont le service est la principale arme, voire la seule à ce niveau. «Scandaleux», a-t-il fulminé.

«Dans toute ma vie je n'ai pas fait onze fautes de pied. Ca n'arrivait pas à 30-0 ou 40-0, mais à 30-30 ou dans les bris d'égalité. Après ce match, la crédibilité de ce tournoi a baissé pour moi», a dit le vétéran de 33 ans, qui ne doute pas d'avoir été victime d'un arbitrage «à la maison».

Dans le jeu toutefois, la supériorité de l'Écossais a été flagrante.

Après avoir pris le plus mauvais départ possible en perdant d'entrée son service, Murray n'a plus donné la moindre occasion de bris à son rival et a bien maîtrisé les deux bris d'égalité.

Presque aussi efficace que Karlovic au service (13 aces contre 17), il l'a écrasé dans tous les autres domaines, et surtout celui de la régularité, en ne commettant que huit fautes directes dans tout le match contre 42.

«J'ai bien retourné, je n'ai pas encaissé trop d'aces. L'important est de remettre le plus de balles possible en espérant qu'il fera des fautes», a-t-il commenté.