Serena Williams affirme qu'elle ne souffre pas trop du nouveau régime alimentaire qu'elle s'est imposée pour soutenir sa grande soeur Venus.

Serena a expliqué qu'elle a réduit sa consommation de poulet et de poisson et qu'elle mange plus d'aliments crus comme Venus, qui a procédé à ces changements alimentaires afin d'aider son corps à surmonter le syndrome de Gougerot-Sjögren, une maladie auto-immune qui peut entraîner fatigue et douleurs articulaires. Mais si ce nouveau régime a demandé une grande adaptation à Venus, cela n'a pas trop dérangé Serena.

«J'ai toujours mieux mangé qu'elle, même si je suis beaucoup costaude qu'elle», a-t-elle raconté en riant lors d'une entrevue téléphonique.

Serena a ajouté que depuis qu'elle vit avec Venus à Palm Beach Gardens, en Floride, elle est consciente de consommer des aliments qui ne seront pas une source de tentation pour elle.

«Je ne veux pas qu'elle rentre à la maison, qu'elle voit un morceau de poulet et qu'elle se dise, "Oh, je le veux", alors qu'elle ne peut pas en manger. Ce serait comme une pierre d'achoppement pour elle», a-t-elle ajouté.

Serena et Venus, qui totalisent 20 titres du Grand Chelem en simple, ont récemment renoué à la compétition après avoir connu des problèmes de santé. Serena s'est blessée à la cheville cette année et, l'an dernier, elle a dû composer avec une vilaine coupure au pied après avoir marché sur du verre cassé dans un restaurant et une embolie pulmonaire..

«Je suis impatiente de jouer et d'être en santé. Je n'ai vraiment pas été gâtée sur le plan de la santé ces dernières années. Je pense que présentement je suis à 100%.»

Outre son enthousiasme en vue de participer aux tournois du Grand Chelem et aux Jeux olympiques, Serena a mentionné qu'elle est également toujours impliquée dans ses projets secondaires, incluant une éventuelle apparition à l'émission de télévision Drop Dead Diva, la manicure (elle est une manucure agréée et possède une ligne de vernis à ongles), son entreprise de vêtements, Aneres (qu'elle entend relancer en ligne l'année prochaine) et l'école de commerce, pour n'en nommer que quelques-uns.

Elle fait aussi partie d'une nouvelle entreprise avec les joueurs de la NBA LeBron James, Amar'e Stoudemire et Chris Paul pour promouvoir des draps sommeil, qui favoriseraient le sommeil naturel.

Serena a mentionné qu'elle a eu du mal à dormir pendant des années. Ses troubles de sommeil ont pris une telle proportion une année qu'il en a ressenti les effets aux Internationaux d'Australie.

«Il y a plusieurs années avant la finale, je ne pouvais pas dormir. J'ai dû prendre quelque chose pour me détendre et me faire dormir, a-t-elle rappelé. C'était évidemment un produit pharmaceutique, mais je ne pouvais pas dormir, et l'inconvénient avec ça, c'est que vous êtes au ralenti le lendemain.»

Elle avait néanmoins remporté le titre.