Roger Federer, qui reste sur trois titres consécutifs, adorerait faire un nouveau doublé Indian Wells-Miami, exploit qu'il a déjà accompli en 2005 et 2006, au temps de sa splendeur.

Vainqueur dimanche en Californie, le Suisse a fait le plein de confiance avant Miami, un Masters 1000 qui clôt la première partie de la saison sur dur.

Le tirage au sort n'a pas été particulièrement clément avec le troisième joueur mondial, qui entame le tournoi samedi au deuxième tour contre Ryan Harrison.

Deux autres Américains pourraient se dresser sur sa route, Andy Roddick au troisième tour et Mardy Fish en quart de finale, avant une possible demi-finale contre le numéro un mondial Novak Djokovic, qu'il n'a pas encore affronté cette année.

Q: Que vous a apporté la victoire à Indian Wells?

R: «Le fait que j'ai joué de façon remarquable à Indian Wells en dépit des circonstances (il était malade durant les premiers jours, ndlr) m'a donné beaucoup de confiance. Globalement, je suis heureux d'avoir pu gagner six de mes huit derniers tournois (depuis l'US Open, ndlr), c'est quelque chose de spécial J'adorerais faire un nouveau doublé Indian Wells-Miami, je crois que je l'ai déjà fait deux fois déjà. Je sais comment faire et je sais combien c'est difficile. Mais le simple fait que je joue bien en ce moment ne veut pas dire que ce n'est pas le cas des autres. Et honnêtement, je ne peux pas me permettre de déjà penser à gagner le titre. Je peux me retrouver dehors en une petite heure alors il faut que je fasse attention à ce que je dis.»

Q: Ressentez-vous plus de pression à Miami après ce titre en Californie?

R: «Pas vraiment car cela fait tellement longtemps que je suis sur le circuit que je sais comment gérer ces situations. Je ne suis pas le champion sortant, j'ai juste, si on peut dire, une demi-finale à défendre. Tout va vraiment très bien pour moi. Il faut que je mette les choses en place pour entrer correctement dans ce tournoi, c'est ma seule priorité du moment.»

Q: Un mot sur votre premier adversaire, Ryan Harrison...

R: «C'est un bon joueur, je l'ai rencontré l'an dernier à Indian Wells. Je pense qu'il a du talent et qu'il va grimper au classement cette année. C'est l'exemple classique du joueur Américain sur ciment mais il a aussi des dispositions pour défendre et pas mal de bonne confiance (sic). Ce sera dur.»

Propos recueillis en conférence de presse.