Le principal point à l'ordre du jour lundi pour le Canadien Milos Raonic consistait à traiter les effets néfastes de ses maux de dos, qui l'ont ennuyé dimanche.

La vedette montante du tennis, originaire de Thornhill en Ontario, a dû jouer avec des blessures au bas du dos et à l'abdomen pour battre Mardy Fish (no 15) 7-5, 6-4 à Indian Wells dimanche.

Raonic profitait lundi d'une journée de congé dont il avait grandement besoin avant de rencontrer le jeune Américain Ryan Harrison au troisième tour mardi.

Classé 37e au monde, Raonic a comparé les spasmes à ceux dont il a souffert au genou durant la Coupe Davis une semaine plus tôt.

«L'adrénaline prend le dessus, a-t-il dit à propos de jouer avec la douleur. Pour dire la vérité, ça empirait un peu plus à mesure que le match avançait. Il faut saisir les occasions qui se présentent.

«Lorsque tu mènes par une manche, tu essaies seulement de continuer quelques minutes pour voir où ça s'arrête, voir si ça peut aller comme tu le veux, et heureusement, c'est ce qui est arrivé.»

Raonic a indiqué sur son compte Twitter après la victoire qu'il avait commandé un steak après minuit à son hôtel et qu'il regardait un film de Russell Crowe à la télévision avant d'aller se coucher. Il était debout à 9h lundi pour reprendre le travail avec son entraîneur espagnol Galo Blanco.

Le joueur de 20 ans a dit qu'il prévoyait travailler son service, qui ne lui a permis de réussir que quelques as contre Fish.

Raonic connaît bien Harrison, 152e mondial, l'ayant battu une fois et ayant subi deux défaites contre l'Américain alors que les deux évoluaient dans les rangs juniors.

«C'est un battant, il joue bien, il y va pour ses coups, il va jouer et provoquer beaucoup de choses, a dit Raonic au sujet de son prochain adversaire. Je vais avoir une journée pour y penser, une journée pour travailler sur quelques petites choses, une journée pour retrouver la santé.»

La victoire de Raonic face à Fish était sa 16e en 2011. Il n'a subi que trois défaites.

«Je me sens bien en vue de mardi. Je sens que je joue bien. J'accumule plusieurs victoires contre des top-20, je suis constant contre les top-50, et je pense que c'est quelque chose dont je dois être fier. Ce n'est pas de la chance. C'est simplement un indice du niveau de mon jeu.»

Raonic se bâtit également un bassin de partisans, et pas seulement les fameux «snowbirds» canadiens qui habitent en Californie. Il a aussi conquis quelques partisans locaux.

«Il y a beaucoup de «snowbirds» qui viennent ici, plusieurs Canadiens. Mais quelques Américains m'encouragent - c'est bien. J'essaie de garder le respect de la foule, que je ne prends pas pour acquis», a poursuivi Raonic.

«Il n'y a pas beaucoup de tournois au Canada et si la foule fait en sorte que je me sens à la maison, j'aurai droit à une atmosphère incroyable.»