La Danoise Caroline Wozniacki, N.2 mondiale, affrontera vendredi la Russe Vera Zvonareva, tête de série N.7, pour décrocher une place en finale de l'US Open pour la deuxième année consécutive.
La Danoise de 20 ans, qui s'était inclinée il y a un an face à la revenante Kim Clijsters, a dominé la Slovaque Dominika Cibulkova, 45e mondiale, 6-2, 7-5 jeudi en demi-finale. La Russe Zvonareva, finaliste de Wimbledon, s'est elle qualifiée en battant l'Estonienne Kaia Kanepi (N.31) 6-3, 7-5.
L'autre demi-finale opposera vendredi la Belge Clijsters, tête de série N.2, à l'Américaine Venus Williams (N.3).
La Russe, qui a fêté ses 26 ans mardi, atteint le dernier carré du dernier tournoi du Grand Chelem de la saison sans avoir perdu un set. Exactement comme la Danoise, qui elle n'a même concédé que 17 jeux en cinq matches.
Dans un court central balayé par un fort vent, Cibulkova et Wozniacki ont perdu chacune leur service pour commencer, la Danoise commettant même trois doubles fautes dans le même jeu. Cibulkova cédait encore deux fois son service pour perdre le set 6-2 en 36 minutes.
Le premier jeu du 2e set prenait 11 minutes, le temps pour la Slovaque de voir son service brisé. Mais Wozniacki lâchait cet avantage dans la foulée. C'est finalement à 5-5 qu'elle s'adjugeait un autre bris, qui s'avérait décisif.
«J'ai eu l'impression de jouer dans un ouragan mais les conditions étaient les mêmes pour nous deux, a indiqué la Danoise. J'ai simplement essayé de courir après la balle et d'en renvoyer autant que possible.»
Contre Kanepi, Zvonareva a elle aussi eu à faire avec le vent. Après le gain facile de la première manche, la Russe a dû s'accrocher dans la seconde, qui a débuté par quatre bris consécutifs, la faute au vent new yorkais.
Zvonareva tenait finalement sa mise en jeu pour mener 3-2 et faisait le bris dans la foulée. Mais Kanepi, qui s'était distinguée en éliminant la Serbe Jelena Jankovic (N.4) au 3e tour, revenait au score à 4-4 mais ratait le coche en manquant deux balles de bris à 5-5. Elle perdait le match en concédant son service au jeu suivant.
«Ce n'était pas facile, a dit Zvonareva. On a fait ce qu'on a pu mais il y a parfois eu des échanges ridicules. Dans ces conditions, il fallait arriver à trouver l'équilibre entre être agressive et être patiente, c'est ce que j'ai réussi à faire.»
Photo: Reuters
Vera Zvonareva