Stéphanie Dubois n'a que 23 ans, mais elle connaît bien Paris et Roland-Garros.

«J'ai joué chez les juniors et cinq ou six fois chez les pros», a-t-elle rappelé, hier matin, avant son entraînement sur un court annexe du très beau stade de tennis. «Curieusement, je n'ai pas de souvenirs remarquables de mes matchs. Je ne me suis qualifiée dans le tableau principal qu'une seule fois, en 2008, et j'ai perdu au premier tour.

«C'est pourtant un tournoi que j'aime beaucoup, même si la terre battue n'est pas ma surface préférée. Paris est une ville extraordinaire et le stade est vraiment bien. Tout le monde est ici - les 200 meilleurs joueurs et joueuses du monde - et cela crée une ambiance très spéciale.»

Dubois a vite surmonté sa déception de la Fed Cup, le mois dernier, quand elle n'a pas été retenue dans l'équipe canadienne qui a vaincu l'Argentine. «J'ai décidé de le prendre du bon côté, d'encourager les filles, et j'en ai profité pour commencer à travailler avec mon nouvel entraîneur, Pierre-Luc Tessier.»

Préparation

Dubois s'est préparée à Roland-Garros en jouant deux tournois aux États-Unis. «Ça s'est bien passé, surtout le deuxième à Raleigh, où j'ai remporté plusieurs matchs, a-t-elle rappelé. Je suis arrivée à Paris mardi et je me suis entraînée tous les jours depuis sur les courts de Roland-Garros.»

Le printemps parisien est superbe et on annonce une température estivale pour les premiers jours du tournoi. Dubois, qui semble en excellente forme, est confiante de signer sa meilleure performance en carrière à Roland-Garros.

«L'expérience est importante ici. Il faut être combattive et courageuse pour toujours remettre la balle en jeu et savoir attaquer au bon moment. Je crois être bien préparée pour réussir une bonne performance. Je suis confiante et j'aimerais atteindre le troisième tour.»