L'Écossais Andy Murray, nouveau numéro deux mondial et tenant du titre au tournoi Masters 1000 de Cincinnati où il entre en lice mercredi, ne s'estime «pas si loin» du numéro un Roger Federer.

À la question, posée en conférence de presse mardi, de savoir s'il se sentait proche de la place de numéro un, le jeune Écossais a répondu: «Je ne suis pas si loin».

«C'est une question d'un ou deux matchs, a-t-il ajouté. Par exemple, si je n'avais pas perdu ce match serré contre Roddick en demi-finales à Wimbledon, qui sait? Je sais bien que gagner une demi ne signifie pas gagner le tournoi mais ça aurait fait une grande différence, j'aurais été plus près de Roger.»

«La différence, c'est le fait de gagner un Grand Chelem parce que dans les autres tournois, nos parcours sont plutôt semblables.»

Vainqueur dimanche de la Coupe Rogers à Montréal, face à l'Argentin Juan Martin Del Potro, Murray a fait dans l'originalité en ralliant Cincinnati en voiture.

«Nous sommes arrivés (lundi) vers 20h30, a-t-il expliqué à des journalistes surpris par son choix de moyen de transport. On nous a lâchés à la frontière, car on ne peut pas prendre une voiture au Canada et la laisser aux États-Unis, et on a conduit jusqu'ici, ça a mis 13h en s'arrêtant souvent.»

«Avec mon préparateur physique, on voulait vraiment venir en voiture, a-t-il ajouté. Je ne sais pas si beaucoup de gens prennent plus l'avion que les joueurs de tennis. À la fin de la saison, tu en as marre de passer ton temps dans des aéroports.»

Murray est devenu cette semaine le premier joueur depuis l'Australien Lleyton Hewitt il y a plus de quatre ans (juillet 2005) à s'immiscer entre Roger Federer et Rafael Nadal au classement ATP.

Il compte 790 points de retard sur le Suisse à l'ATP.