Groupe Yvon Michel aurait enfreint les règles de la Régie des alcools, des courses et des jeux (RACJ) et a reçu un avis de convocation formel de la part de l’organisme provincial.

Ainsi, la RACJ reproche à GYM d’atteinte au renom du sport, la présence d’un groupe criminalisé à un événement, la tenue d’un combat concerté, ainsi que l’exercice d’un permis au bénéfice d’un tiers.

Les faits reprochés au promoteur montréalais sont en lien avec un gala organisé conjointement avec New Era Fighting au centre Pierre-Charbonneau, le 20 septembre dernier. Il a été notifié par des documents officiels datés du 29 novembre.

TVA Sports a été le premier à rapporter la convocation de GYM par la RACJ.

Dans les documents, obtenus auprès de la RACJ, on indique que des policiers du SPVM ont remarqué ce soir-là « la présence de membres du crime organisé à l’intérieur du périmètre de sécurité, dans la section réservée au promoteur ». Un inspecteur aux chambres a quant à lui « remarqué que l’agent de sécurité assigné au vestiaire des ring girls arborait des tatouages à l’effigie des Hell’s Angels, à la vue du public ».

La Régie note que lors d’une audience tenue en mai en vue de l’obtention du permis pour la présentation de ce gala, les régisseurs « avaient certaines craintes quant au bon renom de la boxe, si des problématiques survenaient lors de la manifestation ».

Finalement, la RACJ rappelle « avoir mis en garde (GYM) contre la tenue d’un combat d’exhibition » le 18 septembre. L’homme fort Hugo Girard et le combattant en arts martiaux mixtes Patrick Côté ont livré un combat de boxe de trois rounds au cours de la soirée du 20 septembre. Leurs bourses ont par la suite été remises à des organismes caritatifs.

Sur Twitter, Yvon Michel, président de GYM, a réfuté les allégations.

« Concernant les informations sur une convocation de la RACJ en février prochain, GYM réfute toutes les allégations reprochées en rapport à l’événement du 20 septembre et aura l’occasion de le démontrer à ce moment, a-t-il écrit. Entre temps, GYM va poursuivre ses opérations normalement. »

L’audience du promoteur montréalais aura lieu le 18 février.