Daniel Robin, figure marquante de la lutte olympique et du sport français et montréalais, est mort hier à Longueuil à l'âge de 74 ans d'un cancer du pancréas découvert récemment, a annoncé sa famille.

Originaire de Grenoble, il est devenu le premier Français champion du monde de lutte libre en 1967. L'année suivante, il a gagné une médaille d'argent tant en lutte libre et qu'en lutte gréco-romaine aux Jeux de Mexico, un exploit inégalé jusqu'en 2012.

Après avoir joué un temps au rugby, M. Robin a déménagé à Montréal en 1976, où il a fondé une famille et laissé une marque indélébile dans le sport d'élite, en travaillant pendant plus de 20 ans au service des sports et loisirs de la ville. En 1984, il a entraîné l'équipe canadienne de lutte gréco-romaine pour les Jeux de Los Angeles. Il a aussi été chef de mission adjoint pour le Canada aux Jeux d'Albertville en 1992. Le grand public l'a connu à titre d'analyste à la télévision pour les épreuves de lutte.

De 2005 à 2009, il a été vice-président de la Fédération française de lutte, avant d'occuper le rôle de directeur des compétitions de lutte pour les Jeux de Londres en 2012. Élu la même année au Temple de la renommée de la fédération internationale, M. Robin a été actif jusqu'à la fin de sa vie, notamment au sein du Club de la médaille d'or, dont il a été le président.