Jean Pascal a la ferme intention de prouver qu'il a encore sa place parmi l'élite de la division des poids mi-lourds lorsqu'il affrontera Yunieski Gonzalez samedi soir, à l'hôtel Mandalay Bay de Las Vegas.

En conférence de presse jeudi, le boxeur québécois (29-3-1, 17 K.-O.) s'est dit heureux d'avoir l'occasion de se battre dans la métropole du Nevada pour la première fois de sa carrière. Il s'agira par ailleurs de son premier combat depuis sa défaite face à Sergey Kovalev, le 14 mars au Centre Bell.

«C'est mon moment, c'est ma chance. [Samedi], je lancerai un message. Je crois vraiment que je suis parmi les meilleurs au monde. [...] Je vais prouver que je suis le meilleur et que j'ai simplement eu une mauvaise soirée le 14 mars», a lancé l'athlète de 32 ans.

En affrontant Gonzalez (16-0, 12 K.-O.), Pascal se retrouvera devant un rival qui non seulement n'a jamais connu la défaite, mais qui est aussi en pleine ascension. Pour le Cubain de 30 ans, ce sera une occasion en or de se faire valoir au sein de la planète boxe, alors que le combat sera notamment diffusé par le réseau HBO.

«Gonzalez a faim, a reconnu Pascal. Il veut passer un message, mais moi, je suis toujours à mon meilleur. [...] Ma philosophie est que les meilleurs doivent affronter les meilleurs, et dans mon esprit, Gonzalez représente le meilleur espoir.»

«Après avoir affronté Sergey Kovalev, Jean a tout de suite demandé un combat contre le meilleur adversaire disponible, et c'est ce que nous avons ici, a expliqué l'entraîneur du Lavallois, Marc Ramsay. Je suis sûr qu'avec le style de ces deux boxeurs, nous aurons un grand combat. Jean Pascal montrera qu'il est au sommet de l'industrie de la boxe.»

Grosse commande pour Mohammedi

Kovalev (27-0-1, 24 K.-O.), justement, prendra part quant à lui au combat principal de cette soirée de boxe. Le Russe tentera de défendre son titre IBF des poids mi-lourds en se mesurant au Français Nadjib Mohammedi (37-3, 23 K.-O.).

«Je veux montrer qui je suis, et je veux demeurer champion le plus longtemps possible, car je n'ai pas encore atteint tous mes objectifs», a fait savoir Kovalev.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce dernier constitue un défi de taille pour Mohammedi. Et son camp en est tout à fait conscient.

«Je réalise que nous affrontons le meilleur de la division des mi-lourds, a indiqué l'entraîneur du Français, Abel Sanchez. Nous nous attendons à une bataille très, très difficile. Nous croyons avoir un bon plan de match pour affronter Kovalev, mais on ne sait jamais.»