La judoka ontarienne Kelita Zupancic a remporté une médaille de bronze chez les moins de 70 kg, samedi, lors du Grand Chelem de Tokyo.

Après avoir bénéficié d'un laissez-passer au premier tour, Zupancic, qui est classée troisième au monde dans sa catégorie de poids, a vaincu la Suissesse Juliane Robra, 31e mondiale, grâce à un ippon.

Lors de la ronde suivante, Zupancic a pris la mesure de la Britannique Sally Conway, qu'elle a battue grâce à un waza-ari pour ainsi obtenir son laissez-passer pour la demi-finale.

Elle s'est cependant inclinée par ippon aux mains de la Japonaise Haruka Tachimoto, 46e au monde.

Zupancic s'est ressaisie lors de son duel pour la médaille de bronze, s'imposant par ippon contre une autre Japonaise, Karen Nun Ira, 17e au classement mondial, une athlète contre laquelle elle avait perdu l'été dernier en quarts de finale des Championnats du monde.

Consciente qu'elle a commis une erreur lors de son combat contre Tachimoto, Zupancic semblait néanmoins satisfaite de son tournoi.

«C'est fantastique de remporter ma première médaille du Grand Chelem de Tokyo», a affirmé l'athlète de 24 ans, qui est originaire de Whitby.

«Kelita a eu une bonne journée, a enchaîné l'entraîneur de l'équipe nationale Jeremy Le Bris.

«Elle a réussi à profiter de son tableau ouvert.»

Dans la même catégorie, Monika Burgess, 49e mondiale, a été éliminée dès son premier combat. L'athlète originaire de Waterloo en Ontario s'est inclinée par ippon devant la Française Gevrise Emane, 22e au monde.

Étienne Briand neuvième

Du côté masculin, Étienne Briand a signé la meilleure performance canadienne en prenant le neuvième rang chez les moins de 73 kg.

«Il a battu les personnes qu'il devait battre, a souligné Le Bris. Étienne a réalisé son meilleur résultat en Grand Chelem.»

«Neuvième c'est correct, mais ce n'est pas comme si j'avais fait une performance à tout casser», a cependant reconnu Briand.

Classé 39e au monde, le Québécois a remporté son premier combat par ippon face au Roumain Robert Florian Papp, 363e. Le judoka de Sept-Îles a ensuite croisé le fer avec le Cubain Magdiel Estrada, qui occupe le 26e rang mondial. Bien qu'il ait reçu trois pénalités lors du combat, Briand a réussi à l'emporter en marquant waza-ari.

«Certaines pénalités étaient douteuses, a-t-il mentionné. Elles m'ont compliqué la tâche en fin de combat.»

Le Québécois avait ensuite rendez-vous avec le Japonais Shohei Ono, 26e au monde et champion du monde en 2013. Après s'être vu décerner trois pénalités en début de combat, Briand s'est fait projeter par son adversaire qui a marqué ippon sur la manoeuvre.

«C'est la deuxième fois que je perds contre lui. J'aurais voulu le mettre plus en danger, mais je n'ai pas réussi.»

Antoine Valois-Fortier, qui occupe le deuxième rang mondial chez les moins de 81 kg, a profité d'un laissez-passer en ronde initiale. Le Beauportois a ensuite remporté son premier combat par yuko face au Moldave Valeriu Duminica, 37e au monde.

Au troisième tour, Valois-Fortier a été surpris par l'Allemand Alexander Wieczerak, 36e mondial, qui l'a défait par ippon.

«Le combat été équilibré, mais après une grosse séquence d'Antoine, l'Allemand s'est retrouvé en étranglement. Antoine était coincé et il a dû abandonner», a expliqué l'entraîneur.

Toujours chez les moins de 73 kg, le Montréalais Arthur Margelidon, 44e au monde, a été défait en ronde initiale par le Français Pierre Duprat, 16e au monde, au terme d'un duel serré. Pénalisé deux fois, Margelidon a dû concéder la victoire à son adversaire qui n'a reçu qu'un shido.

Dimanche, Ana Laura Portuondo Isasi (-78 kg) et Kyle Reyes (-100 kg) seront à surveiller.