Le boxeur de Québec Pier-Olivier Côté a signé un septième K.-O. en 11 combats, samedi au Centre Bell, quand il a envoyé le Mexicain Hugo Pacheco trois fois au tapis lors du troisième round d'un combat disputé chez les super-plumes.

C'était là l'un des affrontements précédant la finale entre Lucian Bute et Edison Miranda.

Contre un boxeur au style peu orthodoxe, Côté (11-0-0, 7 K.-O.) a obtenu la mise hors de combat technique à 1:02 de la troisième reprise aux dépens de Pacheco (7-13-1, 7 K.-O.).

«Contre un boxeur qui a une moins bonne technique comme lui, on a parfois tendance à vouloir aller trop vite et ça peut finir par te faire mal paraître, a souligné Côté. Je ne voulais pas tomber dans ce panneau-là. Surtout après avoir connu des sorties un peu difficiles à mes deux combats précédents, je voulais boxer avec calme.»

Côté a envoyé son adversaire une première fois au tapis en lui assénant un jab du gauche au visage dès qu'il a quitté le coin au début du round. Il a ensuite décoché un direct du droit, puis un crochet du gauche, dans les secondes qui ont suivi.

«Ca n'arrive pas souvent», a dit Côté de ce jab initial, décoché avant même que les deux boxeurs aient le temps de prendre leur position respective. «C'était vraiment un jab en ligne droite, j'ai défoncé sa garde, je suis vraiment content de mon coup.»

Côté en sera à son troisième combat de l'année, le 28 mai prochain au Colisée Pepsi de Québec, à l'occasion du gala mettant en vedette Eric Lucas et Librado Andrade. Son adversaire n'est pas encore déterminé, même si on lui a proposé le Mexicain Juan Pablo Sanchez (12-7-0, 7 K.-O.).

Côté entend savourer pleinement cette deuxième occasion en moins d'un an de boxer chez lui, à Québec, à l'occasion d'un gala d'envergure. Le 28 novembre dernier, il avait participé à un combat précédant la revanche entre Bute et Andrade.

«Quand j'ai commencé à boxer à 19 ans, jamais je n'aurais pensé que ç'aurait été possible de boxer aussi souvent chez moi, a dit Côté avec un grand sourire. La première fois (en novembre dernier), j'ai eu une poussée d'adrénaline incroyable, semblable à celle que j'avais vécue à mon tout premier affrontement au Centre Bell, juste avant le combat de Lucian Bute.

«Je m'attends à un accueil incroyable en mai. Je m'attends à une autre expérience intense.»

Dans un combat mettant à l'enjeu les titres WBC continental des Amériques et NABA chez les moyens, Renan St-Juste (21-1-1, 14 K.-O.), de Repentigny, a réussi le K.-O. aux dépens du Colombien Dionisio Miranda (20-6-2, 18 K.-O.)

St-Juste, qui en était à son premier duel en un peu plus d'un an, a trouvé l'ouverture au neuvième round, quand il a décoché une gauche en contre-attaque. Il a vite achevé le boulot, forçant l'arbitre à arrêter le combat quelques secondes plus tard, à 1:27 de l'engagement.

Le poids super-coq Sébastien Gauthier (18-2-0, 12 K.-O.), de Saint-Jérôme, a martelé Jason Hayward (6-9-0, 2 K.-O.), de Saint-Jean, Terre-Neuve-et-Labrador, sans relâche pendant huit rounds, et l'a emporté par décision unanime. Hayward a fait preuve d'une grande résistance, n'allant au tapis qu'à la septième reprise.

Chez les super-moyens, Francy N'Tetu (3-0-0, 1 K.-O.), de Chicoutimi, a envoyé Juan Sanchez (3-6-1, 2 K.-O.), de Halifax, au tapis d'une droite à la poitrine dès le premier round, mais il s'est finalement contenté d'une victoire par décision unanime en quatre rounds.

Chez les dames de catégorie super-coq, Nathalie Forget (2-1-0), de Montréal, s'est inclinée par décision unanime face à la Dominicaine Dominga M. Olivo (8-5-1).