Le boxeur Jean Pascal a oublié blessures et malaises, mardi soir, quand il a appris l'ampleur de la tragédie survenue dans son pays d'origine, Haïti.

«Mon père est encore là-bas et il vit à Port-au-Prince, a souligné Pascal. Je ne l'ai pas encore joint et cela nous inquiète évidemment beaucoup. Les communications ont été coupées dans la capitale et dans une grande partie du pays et c'est pratiquement impossible de joindre les gens.

«Je suis un homme fort et je sais que mon père est aussi un homme fort. Je suis aussi très croyant et je garde espoir qu'il ne lui est rien arrivé de grave et qu'il va bien.»

Pascal a été abasourdi par l'étendue des dégâts. «Quand j'ai vu le Palais présidentiel écroulé, j'ai compris que c'était très grave. C'était sûrement le bâtiment le plus solide du pays et s'il n'a pas résisté, je vois mal comment les autres auraient pu le faire.»

Le boxeur compte s'impliquer de toutes les façons possibles dans les efforts pour aider les Haïtiens. Il encourage aussi les Québécois à l'imiter et à garder une place pour le peuple haïtien dans leurs prières.