Dans une pièce adjacente à la salle de conférence de presse, nous étions quelques-uns à attendre l'arrivée du gagnant. Et puis, surprise, Jean Pascal est entré lui-même dans ce coin réservé aux journalistes par une porte de derrière. Seul. Il a failli perdre connaissance, il s'est mis à genoux, il ne semblait pas savoir où il était.

Le bonhomme était complètement déshydraté, mais il n'y avait personne pour s'occuper de lui. Des collègues lui ont donné les bouteilles d'eau qu'ils étaient en train de boire. Et puis des gens de son entourage sont finalement arrivés, son beau-père et un monsieur très excité qui criait : « J'ai besoin d'eau et de glace ! »

Mais il n'y avait pas d'eau, ni de glace, ni de médecins et la porte de sortie était bloquée pas des fans en fête.

Pascal, lui, n'allait pas bien du tout. Il répondait difficilement aux questions.

Il a bien fallu une quinzaine de minutes avant qu'un médecin ne se présente. Quinze ou 20 longues minutes où le gagnant d'un des plus spectaculaires combats à Montréal aurait pu être victime de quelque chose de grave.

Messieurs de la Régie des alcools, des courses et de je ne sais pas trop quoi, messieurs les promoteurs et gérants, tout ça n'était pas fort. Pas professionnel du tout, si vous voulez mon avis.