La glace est brisée à la Coupe du monde 2022-2023 de ski de fond. Katherine Stewart-Jones a eu de bonnes sensations au sprint classique de vendredi, en Finlande, et espère les transposer sur longue distance, cette fin de semaine.

L’athlète de Chelsea a pris le 45e rang de cette épreuve à Ruka. Elle a signé un temps de 3 min 1,33 s et a devancé de peu sa compatriote Olivia Bouffard-Nesbitt, 46e avec un chrono de 3 min 2,88 s.

« C’était une bonne première course, je me sentais bien et j’avais de l’énergie. J’ai manqué un peu de vitesse, mais c’était vraiment meilleur que l’année passée », a mentionné Stewart-Jones à Sportcom.

Maintenant qu’elle a testé ses forces, la Québécoise a hâte à samedi, au 10 km classique en départ individuel, pour constater si ses impressions sont bonnes. La COVID-19 n’a pas limité son entraînement cet été et elle a pu prendre part à quelques camps préparatoires.

Elle skie sur la neige depuis la mi-octobre, à Canmore, en Alberta, ce qui lui a permis d’apporter les derniers ajustements nécessaires en vue de la saison.

« Je pense que je suis en forme ! Je n’avais pas d’attentes aujourd’hui et je voulais surtout me préparer pour demain (samedi) », a-t-elle précisé.

L’autre Canadienne en action, Dahria Beatty, s’est classée 38e vendredi.

La Suédoise Emma Ribom a signé la première victoire de sa carrière en Coupe du monde grâce à un temps de 2 min 49,22 s. Sa compatriote Johanna Hagstroem (+0,91 seconde) et la Norvégienne Tiril Udnes Weng (+0,93 seconde) ont fini deuxième et troisième.

Du côté masculin, Olivier Léveillé pointe au 56e échelon du sprint classique. Le Sherbrookois a parcouru la distance en 2 min 37,58 s lors des qualifications.

Johannes Hoesflot Klaebo a triomphé en 2 min 26 s, devant ses coéquipiers norvégiens Even Northug (+1,66 seconde) et Paal Goldberg (+1,94 seconde).