(Magog) Un nouvel aréna d’une valeur de 35 millions, comprenant deux patinoires, des vestiaires, des gradins, des locaux de service et un stationnement, sera construit à Magog, en Estrie.

Le premier ministre François Legault était sur place vendredi matin pour en faire l’annonce aux côtés de la ministre responsable des sports du Québec, Isabelle Charest.

Le projet sera rendu possible grâce à une contribution financière de 9,1 millions tant du gouvernement provincial que du gouvernement fédéral, qui était représenté par la ministre des Sports, Pascale St-Onge, lors de la conférence de presse.

Québec n’avait pu faire suite à la demande de financement de Magog l’an dernier, mais François Legault s’est défendu d’avoir tout à coup allongé l’argent à l’approche des élections d’octobre. Le premier ministre a expliqué que l’année dernière, les sommes du Programme d’aide financière aux infrastructures récréatives et sportives (PAFIRS) avaient été entièrement distribuées et s’étaient avérées insuffisantes face aux nombreuses demandes.

« C’est pour ça que cette année, on a décidé de remettre un nouveau montant dans le PAFIRS pour être capables d’accepter plus de projets.

« Si on est élus — je ne prends rien pour acquis —, il y aura probablement un autre programme l’année prochaine parce qu’il en reste encore beaucoup à faire pour les infrastructures sportives au Québec », a-t-il ajouté.

La Ville de Magog et la MRC de Memphrémagog fourniront 9,5 millions, tandis que la somme restante sera empruntée, puis remboursée une fois que l’aréna sera en mesure de percevoir des frais pour la location de ses installations.

Selon le premier ministre Legault, la construction doit commencer au début de 2023, et l’aréna doit pouvoir accueillir ses premiers patineurs pour la saison hivernale 2024-2025.

Cette annonce est survenue au lendemain de la présentation du rapport du comité formé pour évaluer le développement du hockey au Québec.

L’une des recommandations du groupe présidé par l’ex-gardien de la LNH devenu analyste Marc Denis était de doter le Québec d’infrastructures appropriées au développement du hockey.