Suite et fin de notre tour d'horizon des groupes de la Ligue des champions, avec la présentation des groupes E, F, G et H.

GROUPE E: Chelsea, Juventus Turin, Shakhtar Donetsk, Nordsjaelland

Chelsea a surpris bien du monde en brandissant le précieux trophée un soir du mois de mai. Malheureusement pour les Blues, aucune équipe n'a conservé son titre depuis l'AC Milan, en 1989 et en 1990.

Le principal point d'interrogation concerne toujours le manque de relève offensive si Fernando Torres ne se montrait pas à la hauteur. Sans Didier Drogba, parti en Chine, une grande partie de ce travail revient aux milieux de terrain, dont Frank Lampard et Eden Hazard, qui s'est rapidement habitué au soccer anglais.

Armée d'une invincibilité qui remonte au 15 mai 2011 en Serie A, la Juventus de Turin retrouve la Ligue des champions avec d'énormes ambitions. Si elle n'a toujours pas réussi à trouver un attaquant de premier plan, elle s'appuie sur un groupe expérimenté. Gianluigi Buffon et Andrea Pirlo ont ainsi déjà remporté cette épreuve.

Doté d'un effectif intéressant et de magnifiques infrastructures grâce à l'énorme pécule du milliardaire Rinat Akhmetov, le Shakhtar Donetsk pourrait bien jouer les trouble-fête après l'échec de l'an dernier.

GROUPE F: Bayern Munich, Valence FC, Lille, BATE Borisov

Finaliste malheureux devant son public l'an dernier, le Bayern Munich fait figure de grand favori dans le groupe F. Avec un effectif amélioré par les arrivées de Javi Martinez et de Xherdan Shaqiri, les Bavarois espèrent tout simplement prendre leur revanche sur la cruelle défaite subie contre Chelsea, aux tirs au but.

Avec le BATE Borisov dans le rôle du figurant, la bataille pour la deuxième place qualificative opposera Valence à Lille. Depuis 2009-2010, l'équipe espagnole squatte la troisième place de la Liga, derrière les géants barcelonais et madrilène. Par conséquent, les coéquipiers de Roberto Soldado connaissent bien les soirées de Ligue des champions, ayant atteint les huitièmes de finale, il y a deux ans.

De son côté, Lille manque cruellement de vécu et a failli se faire éliminer lors des barrages par Copenhague. Les Nordistes ont surtout entamé un chapitre plus difficile sans leur joyau, Hazard.

Photo: Reuters

Javi Martinez, du Bayern Munich.

GROUPE G: FC Barcelone, Benfica Lisbonne, Spartak Moscou, Celtic Glasgow

Tito Vilanova a commencé son règne par quatre victoires consécutives en championnat et n'aura aucun problème à prolonger ce type de succès en Ligue des champions. Lionel Messi, qui pourrait atteindre le deuxième rang des buteurs de l'histoire de la C1, a démarré l'année sur les mêmes bases que la campagne précédente.

L'adversaire le plus coriace des Barcelonais devrait être le Benfica Lisbonne, battu d'extrême justesse par Chelsea en quarts de finale, l'an dernier. Comme Porto, le Benfica a vendu quelques-unes de ses vedettes, cet été, et a longuement attendu la bonne offre pour se séparer d'autres à la fin du mercato. En fin de compte, les Portugais misent désormais sur l'association des deux meilleurs buteurs de l'an dernier, en championnat: Oscar Cardozo et Lima (ex-Braga).

Le Celtic n'a pas dépassé la phase de groupes depuis la saison 2007-2008. Un exploit que le Spartak, dont le dernier âge d'or se situe dans les années 90, n'a pas accompli depuis 11 ans...

Photo: Reuters

Lionel Messi, du FC Barcelone.

GROUPE H: Manchester United, Braga, Galatasaray, CFR Cluj

Le séisme qu'a constitué son élimination hâtive, l'an dernier, n'a pas été oublié par les partisans de Manchester United. Pour son 18e automne européen, Sir Alex Ferguson a non seulement hérité d'un groupe plutôt facile, mais il est sans doute mieux armé pour y faire face. La blessure de Wayne Rooney n'est pas si dramatique, cette saison, avec les arrivées de Robin van Persie et de Shinji Kagawa.

Les Red Devils seront cependant un peu plus méfiants devant des clubs de moindre envergure. Brillant en Ligue Europa au cours des dernières saisons - avec une finale en 2010-2011 -, Braga a tout de même battu Arsenal 2-0, il y a deux ans. Avec sa cohorte de joueurs brésiliens, Braga - également réputé pour son stade creusé dans la roche - participe aux compétitions européennes depuis 2004.

Si Cluj est destiné au bonnet d'âne, Galatasaray croit fermement en ses chances d'accrocher la deuxième place. L'équipe d'Istanbul est constituée d'un bon mélange de joueurs turcs et d'ex-joueurs évoluant dans les championnats majeurs européens, tels Fernando Muslera, Cris, Emmanuel Eboue ou Johan Elmander.

Photo: AFP

Robin van Persie, de Manchester United.