Le joueur de ligne défensive des Stingers de Concordia Quinn Smith a reçu une sanction de deux ans du Centre canadien pour l'éthique du sport, mardi, pour avoir consommé des produits dopants.

L'échantillon d'urine de l'athlète, récolté durant un contrôle antidopage, a révélé la présence d'un agent anabolisant. Smith a refusé son droit à une audience et a admis ses torts. Il a accepté la sanction qui prendra fin le 21 mars 2016 selon ce qu'a indiqué le CCES dans un communiqué.

Le mois dernier, Smith a dit accepter «l'entière responsabilité» de ce résultat positif. Il a reconnu avoir omis d'étudier exhaustivement le contenu des suppléments et il a affirmé qu'il accepterait les conséquences de son geste.

Smith, qui a été sélectionné par les Stampeders de Calgary au septième échelon, participe actuellement au camp d'entraînement de l'équipe. L'annonce de sa suspension met essentiellement fin à sa carrière universitaire, mais ne l'empêchera pas de jouer dans la LCF.

Selon la politique actuelle du circuit canadien, son test positif sera considéré comme une première faute. Cela l'obligera à subir des tests obligatoires, ainsi qu'une évaluation et un suivi psychologique. Une deuxième offense mènerait à une suspension de trois matchs.