Pour la première fois depuis qu'elle a subi une luxation de l'épaule, Marie-Michèle Gagnon a remis les skis au centre alpin Rosa Khutor, jeudi. Bien que la séance de ski libre se soit bien déroulée, il est à toutes fins utiles assuré qu'elle ne disputera pas le super-G prévu samedi aux Jeux olympiques de Sotchi.

Bien que l'athlète de Lac-Etchemin ait obtenu de bons résultats dans cette discipline cette saison en Coupe du monde, Gagnon et l'entraîneur-chef de l'équipe canadienne féminine de ski alpin Hugues Ansermoz ont convenu qu'il y avait plus à perdre qu'à gagner en participant à cette épreuve. On préfère miser sur le slalom géant et le slalom, qui suivront mardi et vendredi de la semaine prochaine, respectivement.

Gagnon se concentre surtout sur les disciplines techniques depuis ses débuts en Coupe du monde, même si elle a commencé à tâter le terrain du côté des courses de vitesse cet hiver.

L'épaule gauche de Gagnon, qui s'est disloquée lundi lors de la manche de slalom du super-combiné, a toutefois bien réagi à la séance de ski libre. La Québécoise de 24 ans a même prolongé sa séance tellement elle se sentait bien.

Elle a effectué deux descentes en bas de montagne, puis «trois ou quatre» autres plus haut. Elle a fait chacune de ses descentes accompagnée d'un entraîneur et d'un physiothérapeute, qui surveillaient ses réactions. Elle a même été accompagnée d'un médecin à sa première descente, a indiqué Ansermoz.

Gagnon a dit se sentir assez bien pour disputer le super-G, mais elle a finalement accepté le fait qu'il valait mieux rester prudente. Une décision officielle ne sera prise que vendredi, mais tout semble indiquer que Larisa Yurkiw et Marie-Pier Préfontaine seront les seules Canadiennes inscrites.