Ce sprint en style libre, Chandra Crawford y pensait déjà aux Jeux olympiques de Vancouver, où elle avait fait son possible en classique (26e), un style qui ne lui a jamais convenu.

Sotchi serait l'occasion de renouer avec le sprint libre, qui lui avait valu de décrocher la première médaille d'or olympique de l'histoire dans la discipline, à Turin en 2006.

Mais les quatre dernières années ont été une lente descente aux enfers. L'Albertaine de 30 ans a touché le fond du baril l'hiver dernier. Victime de surentraînement, elle a mis fin brusquement à une saison qui n'allait nulle part juste avant les Mondiaux. Après une pause de quatre mois, elle a repris l'entraînement, à l'écart de l'équipe nationale, chez elle à Canmore.

Ce ne fut pas concluant, mais Crawford a néanmoins réussi à se qualifier pour Sotchi, ce qui, pour elle, représentait déjà une petite victoire. Rien n'était attendu de sa part. Elle a fini 44e des qualifications, hier après-midi. Triste sortie.

«Tout le monde va avoir ses défis, c'est la même chose pour les athlètes, a relativisé Crawford. Ça n'a pas marché comme je l'aurais pensé, mais c'est mieux que de ne pas avoir essayé. L'échec, ce n'est pas la fin du monde.»

Qualifiée au 27e rang, la Montréalaise Dasha Gaïazova s'est arrêtée en quarts de finale. La Russe d'origine avait surtout hâte de disputer le sprint par équipes, mercredi prochain. Avec sa coéquipière Perianne Jones, 23e hier, elle avait fini troisième de cette épreuve lors de l'épreuve-test de Sotchi en 2013.