L'Agence antidopage mondiale (AMA) s'est dite mercredi contente du «nombre de contrôles entrepris» en amont des Jeux olympiques de Sotchi, par les fédérations sportives internationales et les comités olympiques nationaux.

Depuis l'ouverture du village olympique le 30 janvier, la responsabilité du programme antidopage incombe au Comité international olympique qui a prévu au total 2453 tests jusqu'à la fin de la quinzaine.

Mais dans les semaines précédant les chasses aux titres suprêmes, la période la plus propice aux prises de produits dopants, l'AMA a pour mission de s'assurer que tous les athlètes susceptibles d'être sélectionnés ont été testés soit par la fédération internationale de leur sport soit par l'agence antidopage de leur pays.

Contrairement à Vancouver il y a quatre ans, ou à Londres, avant les Jeux d'été de 2012, l'AMA s'est refusé cette année à donner une idée du nombre de sportifs qui ont été attrapés dans les mois ou les semaines précédant au grand rendez-vous olympique. L'Agence veut éviter que ces chiffres «puissent être mal interprétés» selon son directeur général, David Howman.

«Nous sommes satisfaits par le nombre de contrôles entrepris», s'est borné à avancer l'avocat néo-zélandais.

Le nouveau président de l'AMA, Craig Reedie, a réfuté l'idée qu'il était plus facile pour les athlètes de se doper, faisant valoir que les programmes antidopage se sont renforcés, les contrôles sont mieux ciblés et qu'avec les progrès de la science, les méthodes de détection étaient plus perfectionnées.

«Nous avons donc plus de chance de protéger les droits des sportifs intègres», a estimé l'Écossais, qui est aussi vice-président du CIO.