Le président de la Fédération internationale de football (Fifa), Joseph Blatter, qui brigue un quatrième et dernier mandat, le 1er juin à Zurich, s'est «engagé à déraciner la corruption», dans une tribune publiée sur le site internet insideworldfootball.biz.

«Je suis engagé à m'attaquer aux racines de la corruption, a déclaré Blatter. Si à la Fifa, nous ne sommes pas parvenus à expliquer suffisamment bien notre travail, c'est une réalité que je veux bien accepter et je chercherai à y remédier.»

«Je suis déterminé à donner vie à cette promesse: pratiquer l'ouverture et mieux communiquer (...) C'est un engagement que je formule et qui constituera un enjeu crucial de mon dernier mandat en tant que président de la Fifa, si les 208 associations membres décident de me réélire (...)», poursuit Blatter.

Le dirigeant suisse a tenu à rappeler que c'est sous son mandat que la Fifa a commencé à publier un rapport d'activité annuel comportant un volet financier et couvrant tout «le champ d'activité» de l'organisation.

Le thème de la corruption sera l'un des enjeux majeurs du scrutin qui doit opposer Joseph Blatter au qatariote à Mohamed Bin Hammam, le président de la Confédération asiatique.

En novembre, la commission d'éthique de la Fédération internationale a suspendu deux membres du comité exécutif, jugeant qu'ils avaient contrevenu au code d'éthique de l'organisation, après des soupçons de corruption dans l'attribution des Mondiaux 2018 et 2022 révélés par la presse. Ses suspensions ont été confirmées par la Commission de recours de la Fifa.