La justice chypriote a réfuté les allégations d'un ex-dirigeant de la fédération nationale de football qui prétendait que l'UEFA avait attribué de façon frauduleuse l'organisation de l'Euro 2012 à la Pologne et l'Ukraine.

Trois mois après avoir fait ces allégations, Spyros Marangos a déclaré à The Associated Press vendredi qu'il considérait le dossier clos.

«J'ai dit certaines choses à la police, certaines situations ont changé. Je suis désolé, je n'ai rien de plus à dire», a dit Marangos, ancien trésorier de la Fédération chypriote de football.

L'UEFA a indiqué pour sa part être satisfaite que l'enquête policière eut trouvé aucune information ou preuve pouvant donner du poids aux allégations de Marangos.

Dans un communiqué, la fédération européennen a déclaré qu'elle était très satisfaite que les allégations de corruption et de pots-de-vin étaient non fondées.

Marangos prétendait que quatre dirigeants de l'UEFA avaient accepté 10 millions d'euros (environ 13,5 millions $CAN) pour vendre les droits du tournoi en 2007. La Pologne et l'Ukraine ont vaincu l'Italie au scrutin pour obtenir ces droits.

Le Chypriote a accusé l'UEFA quelques jours après que des allégations de corruption eurent fait surface dans l'attribution par la FIFA des Coupes du monde de 2018 et 2022, à la Russie et au Qatar, respectivement.

L'UEFA a indiqué qu'elle n'abandonnait pas sa poursuite en diffamation intentée contre Marangos en Suisse.