Le président de la Fédération internationale de football, Joseph Blatter, a donné une note de «7,5 sur 10» au comité d'organisation de la Coupe des Confédérations-2009 en Afrique du Sud, même s'«il reste des problèmes» comme le transport et le logement.

Q: Êtes-vous satisfait de l'organisation du tournoi?

R: «Sur une échelle de 1 à 10, je donnerais une note de 7,5 au comité local d'organisation (LOC) pour cette répétition générale de la Coupe du monde, une note très satisfaisante. A 5, il faut redoubler, à 6, ils sont déjà au lycée. Si au tirage au sort de la phase finale (le 4 décembre) vous arrivez à 8, vous irez à l'Université. Et si vous arrivez à 10, on va vous donner la maîtrise!"

Q: Quels sont les chantiers principaux en vue du Mondial-2010?

R: «Une des questions qui nous ont beaucoup préoccupés avant le tournoi était la sécurité, mais le LOC et son directeur général, Danny Jordaan, ont fait un excellent travail. Sur le plan logistique, il reste des problèmes, je pense aux transports et au logement. On ne peut pas vous (il parle à Danny Jordaan) jeter des fleurs sans mettre en exergue certaines difficultés. C'est important parce que l'année prochaine, l'Afrique du Sud va accueillir 450.000 visiteurs et ils veulent trouver un endroit où loger. Les transports pour aller au stade et en revenir n'ont pas toujours bien fonctionné, nous ne nions pas que c'est un grand défi. Mais le directeur général de la Fifa, Jérôme Valcke, va rester ici jusqu'à jeudi pour de longues réunions avec le LOC et avec les différents ministres impliqués.»

Q: Êtes-vous optimistes pour le Mondial-2010 en Afrique du Sud?

R: «La Coupe du monde sur le continent africain, c'est on ne peut plus important pour la famille de la Fifa, après de longues hésitations, des critiques, nous avons dit: Oui à l'Afrique, et nous devons aller de l'avant. Le continent va montrer au monde qu'il est capable d'organiser la plus grande manifestation sportive du monde. Maintenant, tout le monde est convaincu, les 24 membres du Comité exécutif de la Fifa sont convaincus, que c'était la bonne décision, même s'il fait un tout petit peu froid pour les Brésiliens. Ils jouent pour la plupart en Europe, ils sont habitués. Et ils ont prouvé qu'ils pouvaient gagner en Afrique du Sud, pourquoi ont-il peur?»