La première du mythe vivant Diego Maradona à la tête de la sélection argentine, qui affronte l'Ecosse mercredi en amical, va naturellement accaparer l'attention de la série de matches amicaux, faisant de l'ombre à deux chocs intéressants Allemagne-Angleterre et Brésil-Portugal.

Glasgow va sans nul doute connaître un engouement médiatique inédit mercredi, désignée pour un soir capitale du football mondial. Maradona, nommé à la tête de la sélection albiceleste le 28 octobre, sera observé sous toutes les coutures pour son premier match sur le banc en tant que sélectionneur, lui qui n'a pratiquement aucune expérience d'entraîneur.

Pour ses débuts, Maradona, qui n'a pas retenu Riquelme (Boca Juniors) et Messi (FC Barcelone), conformément au souhait de leur club, a décidé en outre de se passer de Cambiasso (Inter Milan) et de faire appel à de jeunes joueurs évoluant en Europe. Ce premier test face à l'Ecosse sera donc riche d'enseignements.

L'Allemagne, qui accueille l'Angleterre, vient, elle, de traverser une période de turbulences. Les critiques du défenseur du Werder Brême, Torsten Frings, qui s'est plaint de ne pas assez jouer lors des qualifications pour le Mondial-2010, soutenu par son capitaine Michael Ballack, ont quelque peu ébranlé l'autorité du sélectionneur Joachim Löw, avant que la situation ne s'apaise.

Affront à laver pour l'Allemagne

La Nationalmannschaft va donc devoir montrer que cet épisode n'était qu'un incident sans conséquence, tout en tentant de laver l'affront de 2001: lors des qualifications pour la Coupe du monde 2002, l'Angleterre lui avait infligé une correction (5-1) à domicile.

De leur côté, les Portugais, très mal engagés dans la course au Mondial-2010 (ils sont 3e de leur groupe, ndlr), vont surtout essayer de se rassurer sur leur niveau de jeu en allant affronter leurs cousins brésiliens. Ce voyage va sans nul doute leur changer les idées et permettre au groupe de reprendre confiance. L'effet inverse n'est toutefois pas exclu en cas de lourde défaite.

Les champions d'Europe en titre espagnols accueillent le Chili, un pays qu'ils n'avaient plus affronté depuis 15 ans. Le sélectionneur Vicente del Bosque n'a pas souhaité en profiter pour effectuer une large revue d'effectif, n'appelant que deux jeunes novices dans un groupe qui domine de la tête et des épaules son groupe de qualifications pour le Mondial-2010.

L'Italie, sans Del Piero (Juventus Turin), pourtant en grande forme, se déplace en Grèce dans un match pour lequel le sélectionneur Marcelo Lippi n'a fait appel qu'à un seul nouveau, le milieu de l'Udinese, Gaetano D'Agostino.