Après six journées de feux d'artifice sur les terrains brésiliens, chaque équipe a disputé au moins une rencontre. L'heure d'un bilan très préliminaire a sonné.

Les vedettes sont là

Après le doublé de Neymar lors du match d'ouverture, la quasi-totalité des grandes vedettes offensives ont répondu à l'appel. Peu après le Brésilien, Lionel Messi a su se débarrasser de la pression face à la Bosnie-Herzégovine en marquant lors de la deuxième mi-temps. Les piliers néerlandais, Arjen Robben et Robin van Persie, ont également ajouté la manière au résultat contre l'Espagne. Seul Cristiano Ronaldo, en délicatesse avec un genou et pas entouré adéquatement, a rendu une feuille blanche. En 17 matchs, 4 joueurs ont réalisé des doublés, même si Thomas Müller, avec ses 3 buts, n'a visiblement pas envie de lâcher son Soulier d'Or. Derrière ces vedettes confirmées, il est toujours intéressant d'identifier les révélations. L'une d'elles est, pour l'instant, l'attaquant costaricain Joel Campbell. Après une succession de prêts, Arsenal a déjà confirmé que le jeune homme allait rentrer au bercail, la saison prochaine. Quels autres joueurs bénéficieront de «l'effet Mondial»?

Festival de buts

Lors des 17 premiers matchs de cette compétition, 2,90 buts ont été inscrits en moyenne. Ce chiffre est largement supérieur à ce que l'on a pu voir lors des deux éditions précédentes de la Coupe du monde, par exemple. Au même niveau de la compétition, seulement 28 buts avaient été marqués en Afrique du Sud (1,64 par match), en 2010, et un total plus honorable de 40 (2,45 par match) 4 ans plus tôt. Au final cependant, la moyenne de ces deux phases finales a tourné aux alentours de 2,3 buts par rencontre. Depuis que le Mondial s'est étendu à 24, puis à 32 équipes, la moyenne la plus élevée a été atteinte en 1982, en Espagne, avec 2,81 buts par match. La plus basse? En 1990 avec les 2,21 buts marqués en sol italien.

La technologie fait ses preuves

Visiblement enthousiasmée par la technologie sur la ligne de but - qu'elle a pourtant longtemps boudée -, la FIFA diffusait l'animation après chacune des réalisations du tournoi. C'est finalement avec le match entre l'équipe de France et celle du Honduras que cette technologie a servi. En une seconde, l'arbitre a pointé le rond central grâce au signal affiché par sa montre. Son assistant et lui auraient-il vu le Brazuca franchir la ligne? On peut en douter fortement. La FIFA a toutefois ajouté qu'elle avait changé son protocole pour éviter de revoir le même type de polémique qui a suivi le but de Karim Benzema. Seulement la partie pertinente de l'action, prouvant que le ballon est bel et bien entré, devrait maintenant être diffusée dans le stade et à la télévision.

Avalanche de statistiques

Jamais le public et les médias n'avaient eu accès à autant de statistiques avant, pendant ou après les matchs. Que ce soit grâce à des applications (Stats zone, par exemple) ou par le biais de la FIFA, les férus de chiffres individuels et collectifs seront servis. Avant les matchs disputés hier, on a pu apprendre que le Nigeria était l'équipe qui avait le plus centré (31), que Michael Bradley était celui qui avait parcouru le plus de terrain (12,7 kilomètres) et que Daniele De Rossi avait complété 105 passes contre l'Angleterre. Évidemment, les statistiques ne révèlent pas tout, mais elles peuvent servir à confirmer et à chiffrer les tendances observées.