Arsenal et Lyon peuvent s'attendre à une entrée en lice compliquée en barrages allers de la Ligue des champions et doivent se méfier de l'Udinese et du Rubin Kazan, mardi, deux sérieux obstacles sur le chemin d'une épreuve à l'enjeu financier considérable.

Certes, les Gunners vont affronter une équipe encore en pleine préparation et qui ne reprendra la Serie A que le 28 août. Mais rien ne sera simple cette saison pour le club d'Arsène Wenger dont la longue période de disette (pas de trophées depuis 2005) a fini par lasser ses vedettes.

Après le départ au FC Barcelone de Cesc Fabregas, Wenger devrait en effet bientôt se séparer de l'autre pilier de son milieu de terrain, Samir Nasri, qui devrait rejoindre Gaël Clichy à Manchester City.

C'est donc une formation déplumée qui effectuera ses débuts en C1 avec comme tête d'affiche l'ancien Lillois Gervinho. Mais l'attaquant ivorien est encore loin d'avoir assimilé tous les codes de son nouveau pays d'adoption puisqu'il s'est fait exclure, samedi, lors de la 1re journée du championnat contre Newcastle (0-0) après une altercation avec le bouillant Joey Barton.

A Lyon, en quête d'une 12e participation d'affilée à la phase de poules, le mercato a été très calme et l'équipe, désormais dirigée par Rémi Garde, a quasiment les mêmes contours que la saison précédente. Si le successeur de Claude Puel devra mettre fin à trois exercices sans trophées, le nul concédé à Gerland contre Ajaccio (1-1), samedi en L1, a montré que l'OL était loin d'être au point.

Le club de Jean-Michal Aulas, dans le rouge sur le plan financier (déficit de 35,1 millions d'euros en 2009-10), a vite intérêt à retrouver ses esprits car une absence de la lucrative C1 ferait office de catastrophe industrielle.

Le Rubin Kazan, 4e du championnat de Russie après 20 journées, n'est pas un novice sur la scène européenne. Kazan a participé à la Ligue des champions lors des deux dernières éditions et n'y avait pas été ridicule puisqu'il avait à chaque fois pris la troisième place de son groupe.

En 2009-2010, il s'était notamment illustré avec une victoire 2-1 à Barcelone et des nuls à domicile contre les Catalans et l'Inter Milan. Et la saison dernière, il avait à nouveau tenu en échec le grand Barça en poules (1-1 en Russie). Lyon est prévenu.

Parmi les autres cadors en lice, le Bayern Munich de Franck Ribéry n'a pas trop de soucis à se faire avec la réception du FC Zurich, mercredi.