L'agent de Rafael Benitez, entraîneur de l'Inter Milan qui devrait être licencié par le club, a affirmé mardi qu'il n'avait pas rencontré le président Massimo Moratti, sous-entendant que le départ de Benitez n'était pas encore assuré, quoi qu'en dise la presse italienne unanime.

«Personne ne m'a appelé et je n'ai aucun entretien de prévu avec Massimo Moratti», a affirmé à l'agence italienne Ansa Manuel Garcia Quilon, l'agent de Rafael Benitez. Le président de l'Inter était à Madrid pour un repas organisé par sa société, la Saras.

«Benitez veut continuer à faire son travail et continuer à entraîner pour que le club s'améliore», a ajouté Garcia Quilon.

L'ensemble des médias italiens considéraient mardi le départ de Benitez comme inéluctable à la suite de ses critiques contre l'Inter, samedi après la victoire au Mondial des clubs. L'Espagnol avait regretté le manque de soutien à son égard et réclamé des renforts en janvier, sinon l'Inter pouvait «contacter (s)on avocat».

Furieux de cet affront, Moratti serait décidé à se séparer de Benitez, ce qui pourrait lui coûter entre 4 et 8 millions d'euros d'indemnités de licenciement.

Pour le remplacer, les noms de Luciano Spaletti (Zenit Saint-Pétersbourg), Leonardo (ex-AC Milan) et Walter Zenga (ancien gardien du club) reviennent avec le plus d'insistance.