La Juventus, battue à Palerme 2-0, a raté une belle occasion de prendre seule la tête du Championnat d'Italie après la 7e journée samedi et dimanche, marquée notamment par la victoire à l'arraché de l'Inter grâce à Sneijder et le nul de l'AC Milan à Bergame devant l'Atalanta.

La Juventus, qui était la seule équipe invaincue de la Serie À avant ce déplacement, a été surprise par deux buts de Cavani (37e) et Simplicio (42e) en première période.

Elle n'a jamais pu revenir dans une partie très heurtée, obligeant l'arbitre à sortir quatre cartons jaune, dont trois pour les Turinois, désormais 3e à deux points du duo de tête, Fiorentina-Inter Milan.

Samedi, un but de Wesley Sneijder dans les dernières secondes a permis à l'Inter de décrocher une victoire très précieuse face à l'Udinese (2-1). Grâce à ce 5e succès de la saison, la quadruple championne en titre occupe la deuxième place de la Serie À avec le même nombre de points (16) que la Sampdoria, tenue en échec à domicile par Parme (1-1) dimanche.

Mais surtout, l'Inter s'est imposée en développant un jeu séduisant et offensif, à défaut d'être toujours efficace, face à une des meilleures équipes du Championnat.

Leonardo sous pression

Cette victoire fait également du bien aux hommes de Jose Mourinho qui, il y a une semaine, s'étaient inclinés pour la première fois de la saison, sur la pelouse de la Sampdoria (1-0). Et qui mardi ne s'étaient guère montrés inspirés face au Rubin Kazan (1-1) en Ligue des champions.

«C'est un but (celui de Sneijder) que l'équipe méritait», a ensuite commenté Jose Mourinho.

Dimanche, la Sampdoria, devant son public, a raté une belle occasion de creuser l'écart en tête. Après avoir ouvert le score par Pazzini (23e), la «Samp» n'a su ni contrôler la partie ni aggraver la marque pour se mettre à l'abri. C'est au contraire Parme qui a égalisé grâce à Galloppa (30e).

À Bergame, l'AC Milan, indigne 12e de la Serie A, était condamnée à la défaite jusqu'à la 84e minute et l'égalisation signée Ronaldinho. Ce nouveau faux pas, de surcroît devant une équipe d'Atalanta réduite à dix pendant près d'une heure, risque de mettre sous pression l'entraîneur Leonardo. D'autant que ses hommes n'ont marqué que quatre buts en sept rencontres.

«C'est un moment difficile, mais nous sommes tous derrière Leonardo. Nous gagnons ou perdons ensemble. Ce n'est jamais la faute d'une seule personne», a affirmé le milieu Alessandro Nesta.

Leonardo, sans voix après trop crié au cours du match, a dû déléguer son adjoint Mauro Tassotti en conférence de presse...