Les effets de la commotion cérébrale s'estompent et Davy Arnaud est de retour là où il veut être: sur le terrain, avec ses coéquipiers de l'Impact de Montréal.

Le capitaine du onze montréalais doit toutefois réussir un autre test avant de rejouer: faire des têtes, soit le même geste qui a causé la commotion au départ.

«Il ne reste qu'une seule étape à franchir, a dit Arnaud. Faire des têtes et s'assurer que je me sens bien après ça. Si je réussis ça dans les prochains jours, c'est à espérer que je puisse recommencer à m'impliquer à 100 pour cent.»

Arnaud s'entraînait avec les siens pour la première fois depuis qu'il s'est blessé en dégageant de la tête un corner face à Toronto le 1er mai, en championnat canadien.

«C'était bizarre, mais il est déjà arrivé des choses plus étranges», a dit l'athlète de 32 ans.

Il tentera des têtes dans les prochains jours, pour voir si les symptômes reviennent.

Il ne sera pas de retour en milieu de terrain mercredi soir au Stade Saputo, contre Houston, mais il pourrait être prêt à revenir 10 jours plus tard, contre le Colorado.

Son absence pourrait s'étendre à près de deux mois, mais au moins l'Impact a plus de profondeur à sa position que l'an dernier, ce que les résultats du club ont démontré.

L'Impact domine dans l'Est avec une fiche de 8-3-2, malgré le revers de 2-0 samedi soir à Columbus.

Avant de se blesser, le Texan Arnaud s'ajustait bien au milieu de terrain, après avoir passé la majorité de la dernière saison du côté droit. Il a déjà reçu de durs coups dans le passé, mais n'avait jamais subi de commotion cérébrale.

Arnaud dit avoir eu des maux de tête et de la nausée, tout en ajoutant que ç'aurait pu être pire.

«Tout le monde est différent, a-t-il dit. Vous entendez parler de cas bien pires. J'ai eu les symptômes qui viennent avec une commotion. Je ne suis pas allé à l'ordinateur depuis un bon bout de temps, ce qui a probablement été une bonne chose. Mais vous voulez écouter la télé. Je n'étais pas dans le noir dans ma chambre 24 heures par jour. Ce n'était pas comme ça du tout.»

Après l'entraînement de lundi, il voulait courir un peu plus longtemps sur le terrain, mais un thérapeute lui a dit qu'il était préférable qu'il s'abstienne.

«Quand vous retournez sur le terrain vous redevenez vous-même dit Arnaud. C'était un grand soulagement de juste retrouver mes coéquipiers.»