Le match amical contre l'AC Milan restera longtemps gravé dans la mémoire de tous les membres de l'Impact. À commencer par celle du capitaine Nevio Pizzolitto, partisan des «Rouge et Noir» depuis sa plus tendre enfance.

«On a été très contents de jouer avec eux et d'essayer d'apprendre quelque chose de cette équipe. Pour nous, c'était une bonne chose. On savait qu'ils avaient des qualités supérieures, mais on a essayé de bien faire. Les quatre buts milanais étaient tous beaux, on a essayé de ne rien donner.»

L'entraîneur Marc Dos Santos a également avoué avoir vécu une « excellente expérience ». Même si le résultat aurait pu être légèrement différent à l'issue de la première demie.

«Rocco Placentino a eu de bonnes occasions pour nous. Mais après la mi-temps, on voulait donner l'occasion à tout le monde de jouer, car c'était une chance unique pour le groupe. Avec les changements en deuxième demie, cela a un peu cassé le rythme du match.»

La différence de calibre entre les deux équipes était assez évidente sur la pelouse du Stade olympique. Assez logique lorsqu'on regarde l'énorme différence de budget entre les deux équipes. Près de 125 millions d'euros.

«Si j'ai 30 $ pour aller au restaurant et que, toi, tu as 300 $, tu vas peut-être aller à un meilleur restaurant», a lancé le chef Dos Santos pour illustrer l'importance de l'argent lorsque vient le temps d'engager un joueur.

Si la Fiorentina a un peu levé le pied lors du dernier match amical de l'Impact, l'AC Milan a joué le jeu jusqu'au bout en laissant Ronaldinho sur le terrain pendant presque 90 minutes. Cette attitude s'explique par le mauvais début de l'AC Milan lors de sa tournée nord-américaine, selon Dos Santos.

«Le DC United a réveillé le monstre AC Milan en le battant dans un match qu'il a peut-être pris à la légère. Les joueurs sont peut-être arrivés en Amérique du Nord en pensant déjà à leurs vacances. On aurait eu plus de chances si on les avaient affrontés lors du premier match de leur voyage.»

Malgré la défaite, Joey Saputo était tout sourire après avoir réussi le pari d'attirer plus de 47 000 personnes au Stade. Ce chiffre lui donne raison dans son entreprise d'attirer de grosses cylindrées à Montréal malgré l'énorme coût relié. Surtout, Montréal prend tranquillement sa place parmi les grandes villes de soccer d'Amérique du Nord.

«Ça nous donne un argument pour faire d'autres matchs de ce calibre-là, a indiqué Joey Saputo. On a eu de bonnes discussions avec les gens de Milan. Ils sont contents de l'accueil et ils ont dit que les gens de Montréal connaissaient plus le club et sa culture qu'à Chicago et Washington.»