Les «familles» du football français (syndicats des joueurs, entraîneurs, arbitres, administratifs et médecins), réunies jeudi à Paris, ont appelé à la grève des joueurs pour les 24, 25 et 26 octobre (10e journée de L1 et 12e journée de L2), pour protester contre la réforme envisagée du conseil d'administration de la Ligue de football professionnel (LFP).

«Les présidents se vantent de savoir déjà quelles solutions vont aller dans leur sens», a estimé Philippe Piat, co-président de l'UNFP (syndicat des joueurs), à l'issue de la réunion.

Les présidents de clubs souhaitent que les statuts de la LFP soient modifiés pour obtenir la majorité des 25 voix au conseil d'administration. L'UNFP et l'Unecatef (syndicat des entraîneurs), notamment, s'y opposent. Une telle modification doit obtenir l'aval de la Fédération (FFF) et du secrétariat d'Etat aux Sports.

Les dirigeants de clubs sont pour l'instant 12, soit 8 présidents de L1, 3 de L2 et le président de l'UCPF (syndicat des présidents de clubs), Jean-Pierre Louvel (Le Havre). Ils voudraient gagner deux sièges de plus (pour un président de L1 et un de L2) au détriment de trois des cinq indépendants (le président de la LFP est issu du collège des indépendants).

Les +familles+ du CA de la LFP ne veulent pas de ce qu'elles appellent «l'OPA lancée sur le football professionnel» par l'UCPF.