L'Espagne, qui a remporté la Coupe du monde de football pour la première fois de son histoire en battant en finale les Pays-Bas (1-0 a.p.) dimanche à Johannesburg, est le champion du monde le moins prolifique de l'histoire, avec huit buts marqués en sept matches.

Depuis 1954, où le pays est couronné après six ou sept matches joués, jamais un champion du monde n'avait gagné le tournoi en marquant moins de dix buts. Le plus faible total avait été jusque-là réalisé par l'Angleterre en 1966 et le Brésil en 1994, avec 11 buts inscrits.

Cette édition 2010 voit donc l'Espagne faire encore moins bien, malgré un jeu de qualité porté vers l'offensive, mais non récompensé en raison d'un manque de réalisme certain, qui n'aura toutefois pas empêché la Roja de venir à bout de presque tous ses adversaires.

Car, après un match inaugural ponctué d'une défaite contre la Suisse (0-1), la Seleccion a battu le Honduras 2 à 0, avant de se qualifier pour la seconde phase après une victoire 2 à 1 contre le Chili.

Ensuite, des 8e de finale à la finale, elle s'est imposée à chaque fois par 1 à 0, respectivement contre le Portugal, le Paraguay, l'Allemagne et les Pays-Bas (après prolongation).

L'attaquant David Villa a inscrit à lui seul cinq des huit buts espagnols.