Manchester United tente de remporter son septième succès d'affilée samedi à Bolton lors de la 32e journée du Championnat d'Angleterre afin de rester devant Chelsea qui entame, face à Aston Villa, ce que son entraîneur a qualifié de première de ses neuf «finales» de la saison.

Manchester United, le tenant du titre invaincu toutes compétitions confondues au cours des six dernières sorties en n'encaissant que deux buts, sera certes sous pression au moment d'entrer sur la pelouse des Wanderers, 14e, Chelsea, deuxième à un point, aura déjà conclu sa partie devant les Villains à Stamford Bridge.

Mais Sir Alex Ferguson, qui a fait signer un nouveau contrat de quatre ans à son milieu offensif Nani, ne semble pas avoir trop de soucis à se faire. Son équipe s'était imposée à neuf reprises en dix visites au stade des Wanderers, ne concédant qu'un but lors de ses quatre dernières victoires. De plus, le manageur écossais peut toujours compter sur la forme éblouissante de Wayne Rooney, déjà auteur de 26 buts en Premier League dont le dernier face à Liverpool.

«Ils ont avec Wayne Rooney quelqu'un en superbe forme. Il fait partie du trio de tête mondial avec Lionel Messi et Cristiano Ronaldo», a d'ailleurs reconnu l'entraîneur de Bolton, Owen Coyle, invaincu à domicile depuis le 17 janvier.

«Maintenir la pression»

Pour Carlo Ancelotti, le match face à Aston Villa n'est ni plus ni moins qu'une des neuf finales de fin de saison: «Nous avons huit ou neuf matches que nous devons préparer comme si c'était des finales afin de maintenir tout le monde sous pression».

Si Sir Alex possède en Rooney un buteur hors pair, le technicien italien dispose en Didier Drogba un attaquant de très grande volée. «C'est une saison très importante pour Drogba, un fantastique buteur, et j'attends avec impatience ce qu'il va faire dans les neuf prochains matches. J'espère qu'il n'a pas fini de marquer», a déclaré Ancelotti à propos de l'Ivoirien, dauphin de Rooney avec 24 buts.

Le dernier candidat au titre, Arsenal, 3e à un point des Blues, se déplace à Birmingham, le terrain de ses illusions perdues il y a deux ans. En février 2008, les Gunners étaient leaders avec cinq points d'avance. Mais après le nul et la grave blessure d'Eduardo, ils avaient été dépassés par Manchester United pour le titre.

«Nous avions mal géré la situation à l'époque, a reconnu Arsène Wenger. Maintenant, nous devons nous concentrer sur notre performance. Nous avons un groupe qui a conscience en ses moyens. Et le plus important de tout est la régularité de nos résultats.»