L'Allemagne s'attend à une guerre des nerfs lors de la demi-finale de l'Euro-2012 contre l'Italie, jeudi à Varsovie, mais elle se sent armée dans ce domaine, a assuré Andreas Köpke, l'un des adjoints du sélectionneur Joachim Löw, lundi.

«Les nerfs joueront très clairement un rôle. Chaque petite faute est pénalisée à ce niveau, chez les Italiens aussi», a averti Köpke.

L'ancien gardien de but international, chargé de ce secteur dans le camp allemand, a confié son admiration pour Andrea Pirlo, auteur d'une «Panenka» lors de la séance des tirs au but contre l'Angleterre, en quart de finale dimanche (0-0, 4-2 aux t.a.b).

«Le tir au but était quand même gonflé, il faut le dire. Dans cette situation, où l'Italie était menée et pouvait se faire éliminer...», a jugé Köpke qui remporta l'Euro-1996 avec l'Allemagne, après notamment une série victorieuse de tirs au but contre l'Angleterre en demi-finale.

«En même temps, en tant que gardien on ne s'attend tellement pas à un tel tir au but. Cela montre que Pirlo a des nerfs solides. Il a fait un très bon match», a-t-il ajouté.

Köpke s'est toutefois montré confiant quant à la capacité de ses joueurs à supporter la pression.

«On est aussi suffisamment solides nerveusement. On a retenu les leçons du passé. On a, certes, une équipe très très jeune, mais tout de même déjà expérimentée», a-t-il souligné.

«La confiance aussi (jouera un rôle) et au vu des matches que l'on a réalisés ici, on a beaucoup de confiance, beaucoup d'assurance et on essaiera d'être le plus concentré possible et de faire le moins de fautes», a-t-il encore poursuivi.

Il espère tout de même que la rencontre «n'arrivera pas aux tirs au but» et que la Mannschaft «se qualifiera avant cela pour la finale».

L'autre demi-finale opposera mercredi à Kiev l'Espagne, tenante du titre, et le Portugal.